Torsion d’annexe : la fin d’un mythe ? - 29/01/10
Résumé |
Objectifs |
Evaluer la fréquence des torsions d’annexé sans kyste sous-jacent. Rappeler la séméiologie radiologique et les pièges diagnostiques.
Matériels et méthodes |
Etude rétrospective sur 18 suspicions de torsion d’annexé en imagerie chez des patientes âgées de 10 à 55 ans (moyenne : 32 ans), dont 5 enceintes. Toutes ont bénéficié d’une échographie et 10 d’une IRM en urgence dans le service. L’histoire clinique, la séméiologie radiologique, le résultat opératoire et anatomopathologique ont été analysés.
Résultats |
Cinq patientes présentaient une suspicion clinique de torsion d’annexé. Sur 15 torsions confirmées au bloc opératoire, 10 sont survenues sur ovaires sains, 2 sur kyste dermoïde, 2 sur fibrothécome, et 1 sur kyste du para ovaire. Une torsion typique en imagerie n’a pas été confirmée histologiquement en raison de l’absence de prise en charge thérapeutique. L’IRM était responsable de 2 faux positifs : les aspects trompeurs sont l’endométriose et la femme enceinte (veines dilatées) ; et 1 faux négatif : torsion de fibrome ovarien (diagnostic initial : myome sous-séreux pédicule en nécrobiose). Dans 2 cas un pronostic ovarien défavorable était suspecté en IRM sur des plages nécrotico-hémorragiques, confirmé en histologie.
Conclusion |
Dans notre étude 73% des torsions surviennent sur ovaires sains.
L’imagerie a permis de diagnostiquer 13 torsions non suspectées à l’examen clinique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Ovaires, torsion, Evaluation
Vol 90 - N° 10
P. 1198 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.