Hyperparathyroidie (HPT) et osteodystrophie renale (ODR) - 29/01/10
Résumé |
Objectifs |
Pouvoir identifier la résorption osseuse typique de l’HPT. Dans l’ODR, pouvoir déterminer les fluctuations du remaniement osseux et de la calcinose artérielle.
Situer la place des différents procédés d’évaluation de l’ODR.
Messages à retenir |
La résorption osseuse pathognomonique de l’HPT prédomine au versant radial des phalanges moyennes et au niveau des houppes phalangiennes distales.
Les contraintes mécaniques la focalisent selon nous à ces niveaux, de même qu’en territoire sous-chondral, et au niveau des enthèses.
Dans l’insuffisance rénale chronique, les clichés séquentiels illustrent les fluctuations de la résorption osseuse et de la calcinose métabolique.
Résumé |
Le diagnostic d’hyperparathyroïdie primitive est biologique et donc pré-radiologique. Cependant, l’ostéite fibrokystique secondaire ou tertiaire, associée à des tumeurs brunes, est loin d’avoir disparu. Sa découverte par l’imagerie est parfois insolite. Dans l’insuffisance rénale chronique, malgré les progrès des dosages biologiques et de l’histomorphométrie, la radiographie conserve un rôle significatif dans la démonstration de l’HPT secondaire, voire tertiaire, et le suivi de leur évolution. Par ailleurs, le degré de calcinose artérielle associée à l’ostéodystrophie rénale est désormais considéré comme un indicateur de risque important. Chez l’insuffisant rénal, les fluctuations de la calcinose doivent donc être évaluées aussi précisément que possible, radiologiquement ou au scanner.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Ostéo ;articulaire, insuffisance rénale, Désordres endocriniens, hyperparathyroïdie
Vol 90 - N° 10
P. 1189 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.