Ces dernières années, un nombre croissant de publications montrent l’intérêt et le besoin d’utiliser des pratiques et des directives evidence-based dans l’aide apportée aux toxicomanes. Celles-ci présentent une analogie avec le terme « evidence-based medicine » faisant référence à l’application d’interventions et de prescriptions médicales jugées efficaces et empiriquement fondées. Dans le cadre du « Programme de recherches d’appui à la note politique fédérale relative à la problématique de la drogue », une étude a été effectuée par l’Université d’Anvers (UA), l’Université de Gand (UGent) et le Centre de recherche en défense sociale (CRDS). Cet article met en évidence les difficultés et les recommandations, issues de cette recherche, pour une mise en application des pratiques evidence-based dans la prise en charge des toxicomanes.

These last years, a number growing of publications show the interest and the need to use evidence-based practices and directives in the assistance brought to the drug addicts. Those present an analogy with the term “evidence-based medicine” referring to the application of interventions and medical prescription considered to be effective and empirically founded. Within the framework of the “Research programme in support of the federal drugs policy document”, a study was carried out by the Antwerp University (UA), Ghent University (UGent) and Social Defense Research Center (CRDS). This article reports the difficulties and the recommendations, resulting from this research, for an implementation of the evidence-based practices in the drug addiction treatment.