Biological markers in inflammatory bowel disease: Practical consideration for clinicians - 18/12/09
Summary |
The biomarkers are important in the Inflammatory Bowel Disease (IBD) to gain an objective measurement of disease activity and severity, as well as prognostic indicator and outcome of therapy. And they can be helpful to avoid invasive procedures. The ideal biomarker does not exist for IBD and it is likely that more than one biomarker will be needed. Biological markers potentially useful in IBD include acute-phase proteins, fecal markers, several antibodies and novel genetic determinants. The C-reactive protein (CRP) is the most studied and has been shown to be an objective marker of inflammation. CRP is a good marker of measuring disease activity in Crohn’s disease (CD) and its levels can be used to guide therapy. The fecal markers (calprotectin and lactoferrin) may be helpful in differentiating patients with IBD from those with functional disorders and to predict clinical relapse. The panel of serologic markers (anti-Saccharomyces cerevisiae antibody, perinuclear anti-neutrophil cytoplasmic antibody, anti-OmpC and anti-I2 and antiglycan antibodies) for IBD can be used to stratify IBD patients into more homogeneous subgroups with respect to disease progression. Correlating serologic markers with genotypes and clinical phenotypes should enhance our understanding of the pathophysiology of IBD. The development of biomarkers in IBD will be very important in the future with the increasing utilization of novel methodological approaches like genomics and proteomics.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Le rôle des marqueurs biologiques est important dans les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI), à la fois pour essayer de mesurer objectivement l’activité et de la sévérité de la maladie, comme indicateurs pronostiques, ou encore pour évaluer la réponse au traitement. Ils sont aussi susceptibles d’éviter de réaliser des examens complémentaires invasifs. Dans les MICI, le biomarqueur idéal n’existe pas, et plusieurs marqueurs utilisés au même moment sont souvent nécessaires. Les marqueurs potentiellement utiles sont les protéines inflammatoires, des marqueurs fécaux, certains anticorps (sérologies), ainsi éventuellement que de nouveaux marqueurs génétiques. La protéine C-réactive (CRP) a été la plus étudiée. C’est est un marqueur objectif de l’état inflammatoire, corrélé à l’activité de la maladie dans la maladie de Crohn, et aidant parfois à guider son traitement. Les marqueurs fécaux (calprotectine et lactoferrine) peuvent être utiles pour différencier les MICI de malades ayant un trouble fonctionnel intestinal, et sont susceptibles de prédire le risque de rechute. L’éventail des sérologies disponibles (anticorps anti-Saccharomyces cerevisiae, anti-cytoplasme des polynucléaires neutrophiles de localisation péri-nucléaire, anti-OmpC, anti-I2, et anti-glycanes) peuvent être utilisés pour essayer de mieux stratifier les MICI dans des sous-groupes plus homogènes concernant leur profil évolutif. Leur corrélation avec les caractéristiques génotypiques et le phénotype clinique des malades devrait améliorer la compréhension de la physiopathologie des MICI. Il est enfin possible que l’utilisation croissante à l’aide d’outils de génomique et/ou de protéomique fonctionnelle de plus en plus performants, permette l’identification de nouveau biomarqueurs d’intérêt dans les MICI.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abbreviations : ASCA, AICE, AZA, BMI, CRP, CD, ESR, GWA, I2, IBD, IL, NSAIDs, NOD2/CARD15, OCTN, OMP, pANCA, PK, TLR, TNF⍺, UC
Plan
Vol 33 - N° S3
P. S158-S173 - mars 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.