Endoscopie en chirurgie maxillofaciale - 18/12/09
Résumé |
L'endoscopie a évolué dans son histoire d'une phase diagnostique à une phase thérapeutique. Depuis la première cholécystectomie sous endoscopie en 1987, elle a connu un grand essor dans plusieurs spécialités chirurgicales. L'intérêt de l'endoscopie en chirurgie maxillofaciale réside dans de meilleures suites opératoires et une plus grande facilité d'accès aux régions profondes de la face avec une bonne visibilité par magnification des structures. La maîtrise des voies et méthodes classiques est un préalable. Elle nécessite un apprentissage, un matériel adapté et des indications bien choisies. Une bonne connaissance anatomique est indispensable afin de limiter les complications. Parmi les complications, il faut noter les parésies ou paresthésies suivant une exérèse tumorale, cutanée frontale ou temporale, la déchirure ou l'avulsion d'un conduit salivaire, mais l'innocuité est habituelle en pathologie salivaire. L'articulation temporomandibulaire a été un des sièges préférentiels d'utilisation de l'endoscopie. En pathologie osseuse traumatique, malformative ou tumorale l'utilisation à bon escient de l'endoscope peut être une aide supplémentaire. L'endoscopie sera d'autant plus utilisée en chirurgie maxillofaciale qu'elle sera facilement disponible, offrira un confort chirurgical, des résultats esthétiques et des suites opératoires meilleures qu'une méthode classique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Endoscopie, Chirurgie maxillofaciale, Tumeurs cutanées, Tumeurs sous-cutanées, Sialendoscopie, Fracture du condyle mandibulaire, Fracture orbitaire, Articulation temporomandibulaire
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