Principaux aspects techniques et pratiques de la SPECT cérébrale. Résultats et indications - 01/01/00
centre hospitalier universitaire, hôpital Purpan, place du docteur Baylac, 31059 Toulouse France
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Résumé |
De toutes les méthodes d'imagerie cérébrale en trois dimensions, la tomoscintigraphie, la SPECT (Single photo emission computed tomography) des anglo-saxons, est celle dont la maturation technique a été la plus longue. Les tomographes qui réalisent le meilleur compromis entre performances et rentabilité du matériel sont actuellement les caméras « trois têtes ». Mais d'autres types d'appareils, aux performances extrêmement variables, sont encore en service. La confusion qui peut en découler au plan de la qualité des résultats devrait s'estomper avec une meilleure standardisation des équipements. Les radiotraceurs les plus utilisés sont les marqueurs de perfusion cérébrale. On commence cependant à pouvoir disposer de traceurs du métabolisme cérébral et de ligands de neurorécepteurs. Le choix entre ces traceurs dépend de la nature des problèmes cliniques abordés. Il en est de même des procédures de traitement des données et de visualisation d'images qui constituent aujourd'hui un élément essentiel de l'utilisation pratique de la SPECT.
Presque toutes les affections cérébrales ont fait l'objet d'études SPECT au cours des dernières années. Les résultats les plus intéressants ont été obtenus dans les maladies cérébrovasculaires, dans les épilepsies, dans les affections neurodégénératives et dans les tumeurs. Toutefois, les données recueillies dans d'autres situations cliniques permettent de mieux situer la portée et les limites pratiques de cette méthode. Même sans évaluation stricte, des indications spécifiques ont pu être dégagées. Elles reposent surtout sur la possibilité que la SPECT est seule à offrir dans les situations d'urgence ou critique, d'injecter le radiotraceur au moment cliniquement le plus propice et d'enregistrer les images ultérieurement. Ainsi, à la phase initiale des accidents ischémiques focalisés, la SPECT permet une visualisation précoce des lésions, une évaluation de leur étendue et de leur réversibilité, ainsi que des indications sur les mécanismes physiopathologiques ; elle devrait permettre une optimisation des essais et une meilleure utilisation des moyens thérapeutiques. De même, dans les épilepsies focales, il est possible d'obtenir des SPECT critiques qui, comparées aux SPECT intercritiques et postcritiques, semblent être les images les plus utiles pour guider le traitement chirurgical. Dans les affections ayant une évolution moins aiguë, la SPECT est en train de prendre, dans les stratégies diagnostiques, une place limitée à la solution de cas difficiles, comme cela a été montré pour les démences et comme cela semble devoir être progressivement le cas dans le vasospasme des hémorragies méningées, dans les maladies de Huntington et de Parkinson, dans les tumeurs, ou même dans les maladies infectieuses ou auto-immunes.
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