Prise en charge des patients atteints d’hépatites C par les psychiatres et les psychologues : une enquête de pratique - 09/12/09
Résumé |
Introduction |
Cette étude est issue d’une enquête dont le premier volet a montré que 18,7 % des patients suivis pour une hépatite chronique C étaient exclus d’un traitement optimal pour raisons psychiatriques et que moins de 50 % des cliniciens spécialistes de l’hépatite C collaboraient avec un psychiatre ou un psychologue. L’objectif de ce second volet était de décrire les modalités actuelles de prise en charge de ces patients par les psychiatres et les psychologues.
Patients et méthodes |
Une enquête a été menée auprès de 47 psychiatres et 43 psychologues impliqués dans la prise en charge de l’hépatite C, travaillant ou non avec les pôles de référence de l’hépatite C. Ils ont été interrogés individuellement au moyen d’un questionnaire standardisé.
Résultats |
L’analyse des 90 questionnaires a montré que la prise en charge psychiatrique et/ou psychologique n’était pas systématisée, que les pôles de référence proposaient des pratiques plus adaptées en termes d’évaluation ou de soins spécifiques, et que les psychiatres et psychologues pourraient bénéficier de formations complémentaires.
Conclusion |
Les soins psychiatriques et psychologiques des patients atteints d’hépatite C pourraient être améliorés par une formalisation des consultations et une formation spécifique des professionnels. Cette coordination et ces formations pourraient s’organiser à partir de chaque pôle de référence de l’hépatite C.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
A first part of this survey showed that up to 19% of patients with hepatitis C virus did not receive optimal treatment because of a psychiatric problem (psychiatric disorders or addictive behaviours) and that less than 50% of the managing clinicians worked with a psychiatrist or a psychologist in these cases. The aim of the second part of the survey was to describe the current practices provided by the psychiatrists and the psychologists to HCV infected patients as well as the knowledge and expectations of professionals in this area.
Patients and methods |
Forty-seven psychiatrists and 43 psychologists who were or were not working with French reference poles for hepatitis C virus responded to a questionnaire of their practices.
Results |
Analysis of the 90 questionnaires showed that psychiatric and/or psychological care was not systematic. Psychiatrists and psychologists should be given more information and specific training about this topic.
Conclusion |
Psychiatric and psychological care of chronic hepatitis C virus infected patients should be improved. French reference poles should also become “references” for psychiatric care.
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Vol 33 - N° 12
P. 1159-1165 - décembre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.