La prise en charge des prolapsus multicompartimentaux par voie vaginale - 07/12/09
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Résumé |
La chirurgie des prolapsus multicompartimentaux par voie vaginale peut faire appel soit à des techniques classiques utilisant les tissus autologues, soit à des techniques de renforcement prothétique dont la diffusion a été exponentielle ces dernières années. Les techniques traditionnelles, et notamment la sacrospinofixation selon Richter, peuvent se prévaloir d’un recul important et d’une bonne fiabilité dans le temps avec des risques bien identifiés et, le plus souvent, évitables sous réserve d’une bonne maîtrise technique et d’un respect des règles de bonne pratique. Cette chirurgie garde toute sa place en première intention dans les prolapsus complets de la femme de plus de 70 ans. Néanmoins, la cystocèle de haut grade reste le point faible de la chirurgie traditionnelle par voie vaginale avec des taux de récidives de 30 à 50 % selon la technique de réparation. La chirurgie prothétique et notamment le recours à des kits complets constitue une alternative possible notamment chez les patientes dont le prolapsus comprend une cystocèle à la vulve ou au-delà, d’autant plus qu’il existe une désinsertion du paravagin. Leur utilisation semble aussi tout à fait licite en cas de récidive. Sa diffusion aux patientes jeunes, chez qui l’existence d’un prolapsus de grade 3 ou plus est le témoin d’une qualité tissulaire médiocre qui pourrait justifier le renforcement prothétique, doit être envisagé avec beaucoup de prudence car les connaissances sur le devenir à long terme et l’impact sexuel restent à ce jour incomplètes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Repair of pelvic organ prolapse by vaginal route may use native tissues or meshes, which have been in extensive use over the last decades. Traditional surgery, and particularly sacrospinous fixation, has been proven to be effective with long term follow-up with well-known specific risks that could be avoided by skilled surgeons on condition that he observes basic vaginal surgery rules. This surgery is still recommended as first choice in patients over 70 years old with high-grade prolapse. Nevertheless recurrence rate after high-grade cystocele repair using native tissues as been reported between 30 and 50% depending on the technique used. Mesh repair and particularly the use of mesh kits is a valid option in case of prolapse with cystocele behind the hymen, specifically in case of paravaginal defect. Meshes use is licit in patients with prolapse recurrence as well. In contrast, spread use of transvaginal meshes in young patients with grade 3 or 4 prolapse whom tissues have a poor quality, has to be considered very carefully because of the lack of knowledge about long term results and sexual outcome.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Prolapse, Chirurgie vaginale, Prothèses, Kits prothétiques, Polypropylène, Sacrospinofixation, Cystocèle, Revue
Keywords : Pelvic organ prolapse, Vaginal surgery, Transvaginal mesh, Mesh kits, Polypropylene, Sacrospinousfixation, Cystocele, Review
Plan
Vol 19 - N° 13
P. 1086-1097 - décembre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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