Les sondes d’échographie sont des vecteurs de transmission nosocomiale de micro-organismes en cas de défaut d’efficacité de la méthode de désinfection mise en œuvre entre deux patients. Pour les actes endocavitaires, les recommandations internationales exigent qu’une désinfection de niveau intermédiaire (DNI) soit effectuée après chaque patient malgré l’utilisation de protections (gaines) pour respecter le principe de précaution. Or, les contraintes de la désinfection chimique (temps, toxicité, gestion des effluents…) justifient de recourir à une solution alternative.

Nous rapportons les résultats de quatre études scientifiques relatives aux performances d’une enceinte de désinfection des sondes d’échographie par ultra-violets C (UVC) (AntiGermix^®) : une évaluation optique et microbiologique sur l’homogénéité du rayonnement UVC sur objets complexes (sondes...), une évaluation de son efficacité antimicrobienne, une étude de compatibilité avec sondes et polymères, enfin l’évaluation du temps humain immobilisé nécessaire à la procédure.

Homogénéité optique et microbiologique (Alten, Biotech-Germande) : optimale. Pouvoir désinfectant in vitro (Biotech-Germande) : DNI en moins de 3 min 30, DNH (niveau haut) en moins de 7 min 30. Compatibilité entre UVC et sondes plastiques (Baule, Exto, Vermon) : optimale. Temps humain (Germitec) : moins d’1,5 min (retrait gaine, ..., enclenchement désinfection).

La désinfection par UVC représente une solution efficace pour concilier principe de précaution et harmonisation des pratiques.