OA-WS-51 Le scanner a-t-il encore une place dans l’exploration des spondylodiscites ? - 02/12/09
Résumé |
Objectifs |
Montrer l’intérêt du scanner multibarrette dans le diagnostic des spondylodiscites infectieuses. Bien que moins sensible que l’IRM pour le diagnostic de spondylodiscite, le scanner peut être une alternative intéressante lorsqu’il existe des contre-indications à l’IRM, qu’il s’agit d’un malade lourd de réanimation, voire en raison de difficultés d’accès à la machine en urgence.
Matériels et méthodes |
Sélection rétrospective de patients explorés par scanner pour une spondylodiscite non tuberculeuse. Le diagnostic était confirmé dans tous les cas par les données cliniques et bactériologiques. La destruction disco-vertébrale, l’atteinte des parties molles et le retentissement intra-canalaire ont été analysés.
Résultats |
Dans tous les cas, il existait une discopathie plus ou moins destructrice selon l’ancienneté de l’évolution. C’est la présence d’abcès des parties molles qui permettait d’affirmer la spondylodiscite, les autres signes n’étant pas spécifiques par rapport aux autres discopathies destructrices aseptiques.
Conclusion |
Cette étude souligne l’intérêt du scanner multibarrette pour le diagnostic de spondylodiscite surtout lorsque celle-ci est muette cliniquement. Dans un contexte septique, la pratique systématique de reconstructions osseuses sur le rachis à partir d’une acquisition abdomino-pelvienne ou thoracique peut permettre de mettre en évidence une infection rachidienne méconnue.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Rachis, infection, Scanographie
Vol 88 - N° 10
P. 1581 - octobre 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.