Essayer de préciser la physiopathologie des anomalies de signal du muscle dénervé à partir d’une étude clinique et d’une étude expérimentale par IRM morphologique et par IRM de diffusion.

Etude clinique : IRM du mollet réalisée chez 10 patients présentant une lombosciatique d’évolution aiguë ou subaiguë, séquence T2 STIR et IRM de diffusion. Etude expérimentale : section du nerf sciatique droit sur un groupe de 12 conslapins White New Zealand, suivi en IRM des muscles de la cuisse à J+l, J+8, J+28, séquences en pondération Tl, T2 STIR, T2 FS et IRM de diffusion. Corrélation à l’électromyogramme et à l’histologie.

Mise en évidence dans l’étude clinique et expérimentale d’un hypersignal en pondération T2 et d’une prise de contraste associés à une augmentation de l’ADC dans la loge musculaire dénervée. Chez l’animal ces anomalies de signal sont présentes dès J+l précédant l’apparition des signes électromyographiques.

Apparition précoce des anomalies de signal au sein du muscle dénervé (dès J+l chez l’animal) précédant les anomalies EMG. Ces anomalies de signal semblent correspondre à un oedème vasogénique comme en témoigne l’augmentation de l’ADC.