IRM-enteroclyse et pathologies de l’intestin grele - 01/12/09
Résumé |
Objectifs |
Montrer l’intérêt de l’IRM-entéroclyse dans l’exploration de la maladie de Crohn intestinale, des pathologies tumorales et vasculaires de l’intestin grêle.
Matériels et méthodes |
Mise en place d’une sonde naso-jéjunale sous contrôle fluoroscopique suivie d’une administration d’eau à l’aide d’un entéroclyseur. Les examens sont réalisés sur une IRM 1,5T (Siemens Magnetom Avanto SQ). Les résultats sont corrélés à l’entéroscanner, la capsule vidéo-endoscopique et la chirurgie avec examen anatomo-pathologique.
Résultats |
L’utilisation de séquences ultra rapides (TRUE Fisp, VIBE) permet d’éviter les artéfacts liés au péristaltisme intestinal. L’IRM-entéroclyse est pratiquement validée dans l’exploration de la maladie de Crohn intestinale avec l’avantage lié à l’absence d’irradiation. Cette technique est fiable pour l’évaluation de l’activité de la maladie de Crohn en comparaison avec les index clinico-biologiques. Les indications de l’IRM pour l’exploration de la pathologie vasculaire et tumorale de l’intestin grêle pourront s’élargir grâce aux performances des imageurs modernes. Reste à trouver l’agent de contraste oral le moins absorbable par l’intestin grêle pour éviter la pose d’une sonde d’entéroclyse.
Conclusion |
Grâce aux progrès technologiques, l’IRM a maintenant un rôle majeur dans l’exploration du tube digestif avec l’avantage premier d’être non irradiant.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Grêle, IRM, Evaluation
Vol 88 - N° 10
P. 1423 - octobre 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
