L’entorse grave de la cheville en pratique pediatrique existe-t-elle ? - 01/12/09
Résumé |
Objectifs |
Evaluer en IRM, dans une population d’enfants et d’adolescents présentant un traumatisme isolé de la cheville, la réalité et la fréquence des lésions ligamentaires.
Matériels et méthodes |
Etude prospective chez 117 enfants admis aux urgences pour traumatisme de la cheville et ne présentant pas de fracture sur les clichés standard face et profil. Réalisation d’une IRM en antenne de surface comprenant 5 séquences : T1 et DP-T2 saturation de graisse dans le plan coronal et DP-T2 dans le plan axial transverse en coupes de 3 mm jointives.
Résultats |
Cinquante garçons (43,1 %) et 66 filles (56,9 %) d’âge moyen 11,6 ans (minimum 8 ans, maximum 15 ans) ont été inclus. Quatre vingt sept pour cent (102 /117) des IRM étaient analysables. Chez vingt cinq patients une lésion intéressant au moins le faisceau talo-fibulaire antérieur était présente ; il s’agissait de lésions mineures avec épaississement et modification de signal du ligament dans 20 cas et de lésions majeures avec interruption de la continuité de ce ligament dans 5 cas. Pour ces 5 derniers patients, la physe tibiale était ouverte dans 2 cas (2 %) et fermée dans 3.
Conclusion |
L’entorse grave de la cheville sans fracture ostéo-chondrale associée existe mais reste exceptionnelle chez les patients à physe ouverte.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Pédiatrie, Cheville
Vol 88 - N° 10
P. 1377 - octobre 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.