L’autopsie virtuelle en TDM : complement de l’autopsie-role du manipulateur - 01/12/09
Résumé |
Objectifs |
La mise en place d’une analyse TDM post-mortem en complément de l’autopsie permet l’étude complète du corps.
Matériels et méthodes |
Nous avons réalisé 26 examens en 30 mois, sur un Philips Brilliance 40. L’examen est réalisé avant l’autopsie « chirurgicale ». Le manipulateur réalise un topogramme sur la totalité du squelette, puis deux hélices : cervical-crâne avec reconstruction de 1,5 mm/0,75 mm, thorax-abdomen-pelvis en 2 mn/1 mn. A posteriori il réalise des reconstructions osseuses de 0,9 mn/0,45 mn.
Résultats |
Si la réalisation technique de l’examen est rapide, maints facteurs rendent cet examen complexe : aspect psychologique, règles d’hygiène, secret de l’instruction, prescription précise, temps nécessaire aux reconstructions, temps d’interprétation, rédaction du compte-rendu « judiciaire »… L’information de tous les acteurs et la mise en place de protocoles permettent aujourd’hui à tous de travailler dans de meilleures conditions.
Conclusion |
Les apports sont importants : orientation de l’autopsie classique, meilleure visualisation des corps dégradés, excellente analyse du squelette, étude du trajet de projectiles, approche non invasive, résultats accessibles à tous. Collaboration avec les médecins légistes et duo radiologue-manipulateur peuvent encore progresser. La mutualisation d’une banque d’images thanatologiques permettra une meilleure connaissance radiologique des anomalies induites par les phénomènes cadavériques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Radiologie, Médecine légale, Scanographie
Vol 88 - N° 10
P. 1353 - octobre 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.