L’utilisation systematique du controle automatique d’exposition est-elle justifiee en TDM abdominale pediatrique ? - 01/12/09
Résumé |
Objectifs |
Evaluer l’impact dosimétrique du contrôle automatique d’exposition en TDM abdomino-pelvienne pédiatrique
Matériels et méthodes |
Scanner multicoupe (LightSpeed Qx/i, GEMS) équipé d’un logiciel de contrôle automatique d’exposition (modulation automatique de la charge selon l’atténuation en z, AutomA®), ayant pour objectif d’homogénéiser le bruit dans les images reconstruites. Fantômes anthropomorphes (ATOM®, CIRS) équivalents nouveau-né, 1, 5 et 10 ans. Mesure par thermoluminescence des doses absorbées aux organes critiques lors d’un examen à mAs constant, puis lors d’un examen avec modulation, les deux acquisitions étant programmées pour fournir une qualité image identique sur le foie, organe critique en terme de détectabilité à bas contraste.
Résultats |
Lors de l’exploration conjointe de plusieurs régions anatomiques d’atténuations différentes, l’homogénéisation de la qualité image par la modulation automatique se fait au détriment de la dose aux organes de la région la plus atténuante. Pour l’exploration abdomino-pelvienne, les doses délivrées aux organes pelviens augmentent significativeinent pour les morphotypes 5 et 10 ans : vessie : + 20 à 50 %, ovaires : + 20 à 70 %.
Conclusion |
L’emploi de l’exposition automatique en TDM abdomino-pelvienne entraîne une augmentation relative et possiblement inutile de la dose aux organes pelviens, qui doit donc être justifiée par les attendus diagnostiques de l’examen.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Radioprotection, Pédiatrie
Vol 88 - N° 10
P. 1322 - octobre 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.