Gestion de la radiofréquence en IRM - 01/12/09
Modérateurs : Jean-François Le Bas, Didier Dormont
Résumé |
Objectifs pédagogiques |
Comprendre les effets des impulsions radiofréquences utilisées en IRM (SAR, électrodes, hauts champs).
Nous consacrons cette séance aux problèmes spécifiques de la radiofréquence (RF) utilisée en IRM. En effet, le choix du type d’impulsion et de la séquence est important dans la gestion du SAR (Specifie Absorption Rate). Le passage à des champs plus élevés (3T ou plus) impose de nouvelles stratégies d’acquisition pour éviter de dépasser les limites imposées par les normes. Les séquences rapides du type RARE (FSE, TSE) doivent être adaptées ou remplacées à cause du train d’impulsions 180° utilisées pour le balayage de l’espace de Fourier. Les techniques d’imagerie parallèle permettent de réduire ces problèmes de SAR en réduisant les temps d’acquisitions. Le premier exposé reprend les bases de la chaîne radiofréquence (émission-réception) et les différences en terme d’impulsion RF pour les séquences disponibles sur le imageurs cliniques. Les différentes séquences nécessitent plus ou moins d’énergie pour la formation de l’image. La forme et l’énergie des impulsions RF sont très importantes. A titre d’exemple, une séquence du type séquence EPI utilise beaucoup moins d’énergie RF qu’une technique du type Fast Spin Echo (FSE, TSE). La deuxième intervention redonne les methods de calculs du SAR et l’importance de la technologie de la chaîne RF d’émission. Le choix de l’antenne d’émission et de ses spécificités intervient pour beaucoup dans la gestion du SAR. L’imagerie parallèle (SENSE, SMASH, GRAPPA, SPACE-RIP etc.) a permis de réduire le nombre de ligne de phase acquise, réduisant le temps d’acquisition mais également le nombre d’impulsions radiofréquences donc le SAR. De nombreuses questions se posent sur l’utilisation des conducteurs dans ce champ radiofréquence comme (i) dans le cas de dispositifs actifs implantés, (ii) pour la localisation d’électrodes implantées, (iii) pour le recueil simultané de données électrophysiologiques pendant l’acquisition de l’image etc. Les risques doivent être connus pour essayer de les éviter. Pour terminer, un retour d’expérience à haut et très haut champ pour lesquels l’énergie RF est beaucoup plus élevée est donné. Le recul de certaines équipes montre qu’il est possible de bénéficier des avantages des champs élevés en prenant quelques précautions.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : IRM, Technique, Risque
Vol 88 - N° 10
P. 1293 - octobre 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.