Syndrome coronarien aigu a coronaires angiographiquement normales: apport de l’IRM cardiaque - 01/12/09
Résumé |
Objectifs |
Evaluer l’apport de l’IRM cardiaque dans le diagnostic du syndrome coronarien aigu à coronaires angiographiquement normales.
Matériels et méthodes |
Vingt trois patients présentant un syndrome coronarien aigu à coronaires angiographiquement normales ont été étudiés en IRM (séquences pondérées T2, Ciné sang blanc, étude de la perfusion et du rehaussement tardif). Une échocardiographie et/ou une IRM de contrôle ont été réalisées entre un et trois mois chez tous les patients.
Résultats |
L’IRM a montré soit des troubles de la contractilité à type d’hypo ou d’akinésie apicale étendue avec absence de rehaussement tardif évoquant une sidération myocardique (n=8), soit un rehaussement tardif sous-endocardique ou transmural localisé évoquant une nécrose ischémique rudimentaire (n=3), soit un rehaussement intramural multifocal ou sous épicardique évocateur d’une myocardite aiguë (n=10). Deux examens se sont révélés normaux. Une regression des anomalies de la contractilité a été observée chez tous les patients ne présentant pas de pathologie ischémique (n=20).
Conclusion |
La réalisation d’une IRM a permis de différencier précocement une pathologie non ischémique: myopéricardite ou cardiomyopathie apicale transitoire (Tako-Tsubo) d’un infarctus du myocarde à coronaires saines.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cœur, ischémie, Cœur, douleur, Myocarde, inflammation
Vol 88 - N° 10
P. 1278 - octobre 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.