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Techniques d’évaluation de la force des muscles respiratoires - 30/11/09

Doi : 10.1016/S1779-0123(09)70031-2 
Jean-William Fitting
Professeur, service de Pneumologie, Centre Hospitalier, Universitaire Vaudois, 1011 Lausanne – Suisse 

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Résumé

La faiblesse des muscles respiratoires peut entraîner une dyspnée, un encombrement bronchique et une insuffisance respiratoire potentiellement fatale. L’évaluation de la force musculaire respiratoire s’impose donc dans les affections neuro-musculaires, mais également dans les situations de dyspnée inexpliquée par une première évaluation cardiaque et pulmonaire. À la spirométrie, une faiblesse musculaire est suspectée sur la base de la boucle débit-volume montrant un débit de pointe émoussé et une fin prématurée de l’expiration. Une diminution importante de la capacité vitale en position couchée suggère une paralysie diaphragmatique. La force inspiratoire est mesurée par la pression inspiratoire maximale (PImax) contre une quasi-occlusion des voies aériennes. Ce test relativement difficile est d’interprétation délicate en cas de collaboration insuffisante. La mesure de la pression nasale sniff (SNIP) est une alternative utile, car elle élimine le problème des fuites autour de l’embout buccal et la réalisation du reniflement est facile. De même, la pression trans-diaphragmatique sniff mesure la force du diaphragme au moyen de sondes œsophagienne et gastrique. En cas de collaboration insuffisante, on peut recourir à la stimulation magnétique des nerfs phréniques qui induit une contraction non-volontaire du diaphragme. La force expiratoire est mesurée par la pression expiratoire maximale (PEmax) contre une quasi-occlusion. La force disponible pour tousser est mesurée par la pression gastrique à la toux, ou plus simplement par le débit de pointe à la toux. Chez les patients à risque, la mesure de la force des muscles respiratoires permet d’instaurer à temps une assistance ventilatoire ou à la toux.

Niveau de preuve : non adapté

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Respiratory muscle weakness may induce dyspnoea, secretion retention, and a potentially fatal respiratory failure. Thus assessing respiratory muscle strength is mandatory in neuromuscular disorders, as well as in cases of unexplained dyspnoea after a first cardiopulmonary workup. During spirometry, muscle weakness is suspected in case of a smoothed peak flow and a premature termination of expiration on the flow-volume loop. Diaphragmatic paralysis is suggested by a marked fall of vital capacity in the supine position. Inspiratory strength is measured by maximal inspiratory pressure (PImax) against a near total airway occlusion. This test is relatively difficult and its interpretation requires caution in case of insufficient collaboration. Measuring sniff nasal inspiratory pressure (SNIP) is a useful alternative because the manœuvre is easy and it eliminates the problem of air leaks around the mouthpiece. Similarly, diaphragm strength is assessed by the sniff transdiaphragmatic pressure with oesophageal and gastric probes. When collaboration is lacking, cervical magnetic stimulation can be used to induce a nonvolitional contraction of the diaphragm. Expiratory strength is measured by the maximal expiratory pressure (PEmax) against a near total occlusion. The strength available for coughing is measured by cough gastric pressure, or more simply by cough peak flow. In patients at risk, the measurement of respiratory muscle strength allows the timely introduction of ventilatory assistance or of assisted cough techniques.

Level of evidence: not applicable

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Mots-clés : Diaphragme, Force, Muscles respiratoires, Sniff, Toux

Keywords : Diaphragm, Strength, Respiratory muscles, Sniff, Cough


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Vol 9 - N° 94

P. 23-27 - octobre 2009 Retour au numéro
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