Prévalence de la dysfonction érectile chez les patients consultant en urologie : l’enquête ENJEU (Enquête nationale de type 1 Jour sur la prévalence de la dysfonction Érectile chez des patients consultant en urologie) - 27/11/09
Enquête menée en partenariat avec l’Association française d’urologie (AFU)
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Résumé |
But |
L’objectif de cette enquête était de réaliser un état des lieux de la prise en charge de la dysfonction érectile (DE) par les urologues français en décrivant les motifs de consultation en urologie des hommes de plus de 18 ans et en estimant la prévalence des troubles sexuels, en particulier de la DE un jour donné.
Matériel |
Cette enquête a été réalisée, en partenariat avec l’Association française d’urologie (AFU), auprès de 150 urologues constituant un échantillon représentatif de la profession en France en termes de répartition géographique, d’âge et de type d’exercice. L’enquête nationale de type 1 Jour sur la prévalence de la DE chez des patients consultant en urologie (ENJEU) a été proposée à tous les hommes adultes se présentant en consultation d’urologie un jour donné (le mardi 19 juin 2007 ou un jour proche). Au total, 1848 (92,5 %) patients ont accepté de participer, l’analyse a porté sur 1740 patients. Le recueil des données patient était basé sur un auto-questionnaire portant sur les données sociodémographiques, les co-morbidités, les affections urologiques et la santé sexuelle. La recherche d’une DE était réalisée par la question unique de John B. McKinlay.
Résultats |
Parmi les patients (âge moyen 63±14 ans), 68 % (IC95 %=[65,2 % ; 70,7 %]) avaient une DE, sévère pour 44 % d’entre eux ; 25 % étaient traités médicalement (dont les deux tiers traités par IPDE5 seuls ou en association). Après les maladies prostatiques (62 %), les troubles sexuels représentaient le premier motif de consultation (14 %). Près de 60 % des patients indiquaient en avoir déjà parlé à un médecin (médecin qui était un urologue dans 44,6 % des cas). La perspective de passer le reste de leur vie avec leur trouble était « inacceptable » pour 21,1 % des patients ayant une DE et « moyennement acceptable » pour 34,4 %.
Conclusion |
Cette première enquête de pratique dans la communauté urologique française souligne l’importance des troubles sexuels chez les patients consultant en urologie. Bien que la prévalence de la DE soit importante, peu de patients consultent spécifiquement pour ce motif. En conséquence, le traitement demeure limité, malgré l’intérêt déclaré des urologues.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Objective |
The objective of this survey was to describe medical reasons disclosed by men over 18 years old when visiting an urologist, to estimate the prevalence of male sexual dysfunction (MSD) including erectile dysfunction (ED) and to describe treatment options for ED.
Methods |
This survey was performed, with Urology French Association (AFU) partnership, in 150 urological clinics, sample representative of urologists in France regarding age, geographical distribution and practice. The survey was proposed to all adults’ men consulting a participating urologist the defined day (Tuesday the 19th of June 2007 or an imminent day). A total of 1848 (92.5%) patients agreed to participate; analysis was performed on 1740 patients. Information related to urological disorders, sexual dysfunctions, their treatment and their impact on the patient’s life were gathered by a patient auto-questionnaire. Erectile dysfunction was assessed through the single question of John B. McKinlay.
Results |
Among patients (mean age 63±14 years), 68% (IC95%=[65.2%; 70.7%]) had ED (44% severe); 25% were treated (of which 2/3 with IPDE5 alone or in association). Male sexual dysfunction was the first reason for visiting urologists (14%) following prostatic diseases (62%). About 60% of the patients had already talked about their ED to a physician, who was an urologist in 44.6% of cases. The perspective of living the rest of their life with this trouble was “unacceptable” for 21.1% of patients with ED and “fairly acceptable” for 34.4%.
Conclusions |
This first survey in French urologists’ community emphasizes the high prevalence male sexual dysfunctions for inpatients visiting their urologists. Despite declared urologists’ interest for male sexual dysfunction, the discrepancy between the high prevalence of ED and the low rate of patients consulting for this condition probably explains the low rate of patients using treatments.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Dysfonction érectile, Épidémiologie, Prévalence, Dysfonction sexuelle, Urologie
Keywords : Erectile dysfunction, Epidemiology, Prevalence, Sexual dysfunction, Urology
Plan
Niveau de preuve : 3. |
Vol 19 - N° 11
P. 830-838 - décembre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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