Lasers ablatifs et lasers fractionnels - 19/11/09
Résumé |
Les lasers ablatifs, CO2 ultrapulsés ou scannérisés et Erbium-YAG pulsé, permettent, par des impacts très brefs, la photocoagulation de minces couches de peau (épiderme et derme superficiel) de façon programmée et reproductible, avec un dommage thermique, auquel l’importance de la néocollagenèse sera parallèle, plus marquée avec les lasers CO2. L’indication principale est la correction du photovieillissement du visage, mais ces lasers peuvent être aussi utilisés en dermatologie correctrice (cicatrices, génodermatoses). Les résultats sont très satisfaisants, mais la technique est invasive et l’éviction sociale d’une quinzaine de jours.
Les techniques fractionnées traitent par microzones non jointives 25% de la peau de la région atteinte à chaque séance et il faut donc 4 séances pour traiter toute la surface cutanée. Le traitement s’effectue sous anesthésie topique et est beaucoup moins invasif, surtout s’il s’agit de lasers fractionnels non ablatifs où la photothermolyse ne provoque pas d’effraction épidermique et où les suites sont légères avec pas ou très peu d’éviction sociale. Mais les résultats sont très inférieurs à ceux des lasers ablatifs et il n’y a pas d’effet tenseur. D’autres zones que le visage peuvent être traitées. Avec les lasers fractionnels ablatifs CO2 et Erbium, qui se sont multipliés depuis 2 ans, les impacts nettement plus larges perforent l’épiderme et il y a une zone d’ablation photovaporisée et au-dessous une zone de dommage thermique. Les résultats sont meilleurs sur la correction du photovieillissement du visage sans atteindre cependant l’efficacité des lasers ablatifs qui restent la technique de référence. Mais les suites ne sont pas négligeables nécessitant 5 jours au moins d’éviction sociale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
The use of pulsed or scanning Carobon Dioxide, and pulsed Erbium-YAG lasers allows the programmable and reproducible photocoagulation of thin layers of the epidermis and superficial dermis. Thermal damage depends on the type of laser and is greater with CO2 lasers. The degree of neocollagenesis is proportional to the thermal damage and is better with CO2 lasers. Their main indication is the correction of photoaged facial skin but they can also be used for corrective dermatology, e.g. for scars and genodermatosis. Results are highly satisfactory but the technique is invasive and the patient experiences a social hindrance of around two weeks.
Fractionated techniques treat 25% of the defective skin area at each session in noncontiguous microzones; four sessions are therefore necessary to treat the entire cutaneous surface. The treatment is given under topical anesthesia and is much less invasive, particularly with nonablative fractional laser treatment in which photothermolysis does not penetrate below the epidermis and/or the effects are slight, with no or very little social isolation. However, the results are much less satisfactory than the results of ablative laser and there is no firming effect. Other zones than the face can be treated. With the fractional CO2 and Erbium ablative lasers, which have multiplied over the past 2 years, the much wider impacts cause perforation of the epidermis and there is a zone of ablation by laser photovaporization, with a zone of thermal damage below. The results are better in correcting photoaging of the face, without, however, achieving the efficacy of ablative lasers, which remain the reference technique. However, the effects are not insignificant, requiring at least 5 days of social isolation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Lasers ablatifs, Laser CO2 ultrapulsé, Laser Erbium-YAG pulse, Lasers fractionnels, Néocollagenèse, Photovieillissement
Keywords : Ablative lasers, Carbon dioxide laser resurfacing, Erbium-YAG laser resurfacing, Fractional photothermolysis, Neocollagenesis, Photoaging
Plan
Vol 136 - N° S6
P. S311-S319 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.