Prevalence and predictive factors of sleep apnoea syndrome in type 2 diabetic patients - 13/11/09
Abstract |
Aim |
This study aimed to assess the prevalence and characteristics of sleep apnoea syndrome (SAS) in patients hospitalized for poorly controlled type 2 diabetes.
Methods |
An overnight ventilatory polygraphic study was systematically performed in 303 consecutive patients.
Results |
Overall, 34% of these patients had mild SAS, as defined by a respiratory disturbance index (RDI) of 5–15; 19% had moderate SAS (RDI: 16–29) and 10% had severe SAS (RDI≥30). The SAS was obstructive in 99% of the apnoeic patients. The percentage of patients with excessive daytime sleepiness (Epworth sleepiness scale>10), fatigue or nocturia did not significantly differ among patients with severe, moderate or mild SAS versus non-apnoeic patients. The percentage of patients who snored was significantly higher in patients with severe or moderate SAS versus non-apnoeic patients. HbA1c, duration of diabetes and the prevalences of microalbuminuria, retinopathy and peripheral neuropathy did not significantly differ among patients with severe, moderate or mild SAS versus non-apnoeic patients. However, patients with severe or moderate SAS had significantly higher values for body mass index, waist circumference and neck circumference than non-apnoeic patients.
Conclusion |
In type 2 diabetic patients with poor diabetic control, obstructive SAS is highly prevalent and related to abdominal obesity, and should be systematically screened for, as it cannot be predicted by the clinical data.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
Évaluer la prévalence et les caractéristiques du syndrome d’apnées du sommeil (SAS) chez des patients hospitalisés pour un diabète de type 2 mal équilibré.
Méthodes |
Une polygraphie ventilatoire a été réalisée chez 303 patients consécutifs.
Résultats |
Trente-quatre pour cent des patients avaient un SAS léger défini par un index d’apnées-hypopnées (IAH) entre 5 et 15, 19 % un SAS modéré (IAH: 16–29) et 10 % un SAS sévère (IAH≥30). Il s’agissait d’un SAS obstructif dans 99 % des cas. Le pourcentage des patients présentant une somnolence diurne excessive (score d’Epworth>10), une fatigue ou une nycturie ne différait pas significativement entre les patients ayant un SAS sévère, modéré ou léger et les non apnéiques. Le pourcentage de ronfleurs était significativement plus élevé chez les patients ayant un SAS sévère ou modéré que chez les non apnéiques. L’HbA1c, l’ancienneté du diabète et la présence d’une microalbuminurie, d’une rétinopathie et d’une neuropathie périphérique ne différaient pas significativement entre les patients ayant un SAS sévère, modéré ou léger et les non apnéiques. Les patients qui avaient un SAS sévère ou modéré avaient un indice de masse corporelle, un tour de taille et un périmètre cervical significativement plus élevés que les non apnéiques.
Conclusion |
La prévalence du SAS est élevée chez les patients atteints d’un diabète de type 2 mal équilibré et est associée à l’obésité abdominale. Le SAS devrait être dépisté systématiquement chez ces patients car les données cliniques ne permettent pas d’en prédire la présence.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Obstructive sleep apnoea syndrome, Type 2 diabetes, Obesity
Mots clés : Syndrome d’apnées obstructives du sommeil, Diabète de type 2, Obésité
Plan
Vol 35 - N° 5
P. 372-377 - novembre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.