P5b-43 Une unité d’intervention ambulatoire - 13/11/09
Résumé |
Introduction |
La maladie d’Alzheimer est une maladie complexe avec un retentissement physique et psychique sur le patient et son entourage. Ainsi, la prise en charge nécessite l’intervention d’une équipe pluridisciplinaire pour proposer le projet de soin le plus adapté.
Méthodologie |
Au sein du CHU de Saint-étienne, nous avons créé une filière de soins Alzheimer intégrant plusieurs maillons : - consultations mémoire - hôpital de jour (depuis 1986) - service d’hospitalisation complète de neuro-psychogériatrie, (depuis 2003). Les demandes émanant du pavillon d’urgence augmentent (patients hospitalisés sous contrainte, patients errants dans les rues, refus de consultation, refus de suivi…). Aussi avons-nous voulu compléter ces propositions de soins par la création d’une équipe mobile : l’Unité de Prise en charge Extrahospitalière de la précarité Cognitive (UPEPC) ; composée d’un médecin gériatre, d’une psychologue et d’une secrétaire (à mi-temps depuis janvier 2009.) qui se déplace au domicile des patients présentant des troubles cognitifs et psychocomportementaux. Les objectifs sont d’anticiper les situations de crise et de proposer une alternative en cas de rupture de soins.
Résultats |
de 4 mois de fonctionnement 52 visites à domiciles ont permis de faire une évaluation cognitive et psychologique de 36 patients en refus total de soins ; 47% des signalements ont été effectué par les médecins traitants, 42% les médecins du CHU. 42% de refus d’aides à domiciles ; 16% refus de consultations mémoire ; 16% refus d’hospitalisation et 42% troubles psychocomportementaux. L’échelle de Zarit retrouve un chiffre moyen de 41. Le MMS moyen était de 19 /30 ; 42% des patients avaient eu un diagnostic neurologique établi ; L’équipe de l’UPEPC a pu permettre d’éviter l’hospitalisation en urgence de ces 36 patients : 75% d’entre eux ont pu être intégrés dans la filière de soins (42% d’hospitalisations programmées et 56% maintenus à domicile).
Conclusions |
Le déni des troubles et la résistance du patient (diagnostic, suivi, acceptation d’aides, séparation avec le domicile) bloquent toute possibilité d’alliance thérapeutique et ne peuvent, dans certains cas, que se gérer à domicile, véritable enjeu du suivi.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 165 - N° 10S1
P. 115 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.