P5a-30 Prévalence des troubles du sommeil et association avec le profil cognitif dans une cohorte de patients MCI - 13/11/09
Résumé |
Introduction |
Le trouble cognitif léger (MCI) représente un risque élevé de progression vers la maladie d’Alzheimer. Certains troubles du sommeil sont associés à des difficultés cognitives et peuvent être pronostiques de démence.
Objectif |
Déterminer la prévalence des troubles du sommeil et leur influence sur le profil cognitif de patients MCI. Méthode Les patients MCI consécutifs avec plainte mnésique, fonctions cognitives globales préservées, déficit dans au moins un des domaines cognitifs étudiés et sans perte d’autonomie ont été inclus dans cette étude. Une évaluation standardisée par un examen clinique, neuropsychologique et par une polysomnographie pendant 2 nuits consécutives a été réalisée.
Résultats |
Soixante cinq patients MCI ont été inclus (67.7 ± 6.7 ans ; 50.8% de femmes). 47.7% des patients avaient une HTA. Le BMI moyen était de 25.6±3.7. Le MMS moyen était de 28.1 ± 2.0 points. 84.6% des patients avaient un syndrome d’apnée du sommeil (index apnée/hypopnée moyen : 15.8 ± 12.2), 30.8% un syndrome des jambes sans repos, 36.9% des mouvements périodiques. Trente six patients (55.4%) avaient un MCI amnésique (10 (15.4%)domaine unique et 26 (40%) domaines multiples) et 39 patients avaient un MCI non amnésique (19 (29.2%) domaine unique et 10(15.4%) domaines multiples).Il n’existait pas d’association statistique significative entre les troubles du sommeil et les différents paramètres polysomnographiques avec un sous-type cognitif.
Discussion |
Il s’agit de la première étude sur le sommeil de patients MCI. La prévalence des troubles du sommeil dans notre population de patients MCI est très élevée. Cependant nos résultats ne sont pas comparés à ceux d’une population témoin enregistrée dans les mêmes conditions que notre cohorte de MCI.
Conclusion |
Les troubles du sommeil sont très fréquents dans notre population de patients MCI, quelque soit le profil cognitif. Le suivi prospectif permettra de juger de l’effet des traitements des troubles du sommeil sur la cognition.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 165 - N° 10S1
P. 109 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.