P5a-31 Personnalité et risque de émence - 13/11/09
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Résumé |
Le rôle de la personnalité dans la survenue d’une démence a fait l’objet depuis deux décennies de spéculations pas toujours suffisamment bien documentées et plus récemment d’études apportant des données significatives. Certaines personnalités ou certains traits ou dimensions de la personnalité seraient soit facteurs de risque, soit protecteurs de développement d’une démence. Après avoir rappelé les publications à caractère spéculatif ainsi que les études apportant des preuves indirectes par le biais du style de vie, d’habitudes et de conduites pathologiques qui sont en rapport avec notre éducation, notre maturité (donc notre caractère), notre histoire personnelle, en particulier notre biographie infantile (Clément, 1998, 2007), seront rapportées les études orientées sur l’influence de la personnalité ou de ses troubles sur l’incidence des démences. Elles s’articulent autour des deux approches de la personnalité (catégorielle et dimensionnelle). Pour cette dernière, deux instruments ont été contributifs : l’inventaire de tempérament et de caractère (TCI) de Cloninger (qui est un modèle à 7 dimensions) et le NEO-PI de Costa & McCrae (modèle à 5 facteurs). Il a été montré que ces deux approches étaient complémentaires et conduisaient aux mêmes corrélats biologiques. Concernant les catégories, le risque de démence est plus élevé chez les sujets appartenant au cluster C selon les classifications actuelles (soit personnalité dépendante > évitante > obsessionnelle). Ces 3 personnalités ont toutes un score élevé d’évitement du danger (selon le TCI). Cette dimension du TCI, lorsqu’elle est élevée, augmenterait le risque de démence (Wilson et al, 2006). Cela correspond à une activité sérotoninergique basse (5HT bas). Selon le modèle à 5 facteurs, une augmentation du risque de démence est liée avec un score d’extraversion bas, de caractère agréable bas, de caractère consciencieux bas, de nervosisme élevé et d’ouverture à l’expérience bas (Wilson et al, 2007). L’association la plus délétère serait un score bas d’extraversion avec un score élevé de nervosisme (Wang et al, 2009). L’hypothèse du stress se confirme dans ces recherches puisque plusieurs études corrèlent 5HT bas avec une dérégulation de l’axe du cortisol et la possibilité de favoriser les lésions caractéristiques des démences, en particulier de la maladie d’Alzheimer.
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Vol 165 - N° 10S1
P. 109-110 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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