Tremblements - 01/01/97
Hôpital Foch, 40, rue Worth, BP 36, 92151 Suresnes cedex France
Résumé |
" Les tremblements sont caractérisés par des oscillations rythmiques involontaires que décrit tout ou partie du corps autour de sa position d'équilibre " (Déjerine [26] ). La définition proposée par Gresty et Findley en 1984 [43] est peu différente : " un mouvement rythmique d'une partie du corps... cette situation implique que le mouvement a une périodicité relativement fixe et possède une amplitude et une morphologie qui sont dans une certaine mesure invariables durant un temps prolongé ".
Selon la physiopathologie, le siège, la fréquence, des dénominations diverses sont données à des activités motrices périodiques qui pourtant entreraient dans le cadre de ces définitions. La physiopathologie sous-jacente repousse hors du cadre des tremblements le frisson dont l'origine est musculaire, la trépidation épileptoïde, l'épilepsie partielle continue.
Selon le siège une activité périodique est appelée tremblement ou prend une autre dénomination. La main tremble, la voix tremble ; les oscillations oculaires sont nystagmiques ; les activités périodiques du voile du palais, du tronc, de l'abdomen, du diaphragme sont myocloniques.
La fréquence intervient. En deçà de 3 Hz une oscillation ne fait plus figure de tremblement. Enfin quand l'amplitude du tremblement est grande il est d'usage, dans la terminologie francophone, de parler d'hyperkinésie ou de dyskinésie. Quand les secousses musculaires qui composent le tremblement paraissent brèves, qu'elles se répètent selon des intervalles irréguliers, quand les activités musculaires paraissent synchrones sur un couple musculaire agoniste-antagoniste, le qualificatif de myoclonies leur est donné.
De nombreuses zones d'ombre persistent quant à la physiopathologie des tremblements, que l'approche en soit électrophysiologique, biochimique ou anatomopathologique. La nosographie clinique reste le meilleur moyen de classification.
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à ce traité ?