Benefits of exercise training in chronic heart failure - 12/11/09
Summary |
Exercise training performed in cardiac rehabilitation centres is an adjuvant therapy in chronic heart failure patients with left ventricular dysfunction; it decreases the deleterious consequences of chronic heart failure. Exercise training attenuates neurohormonal stimulation, the production of proinflammatory cytokines and natriuretic peptide overexpression. Trained patients showed a significant decrease in the peripheral organ injuries encountered in chronic heart failure, with a reduction in vascular resistance and improvements in endothelial dysfunction and the oxidative capacity of peripheral muscles, without a deleterious effect on left ventricular remodelling. Ultimately, exercise training leads to a notable improvement in ventilatory capacity. These beneficial effects are accompanied by improvements in symptoms at rest, exercise capacity and quality of life. Several training programmes are in current use: exercise training sessions always include endurance exercise performed either at a constant load intensity or with interval training, combining periods of exercise performed at high intensity with periods performed at low intensity. Most of the time, training programmes also include resistance training sessions, which improves large muscle strength. Exercise training programmes seem to have a favourable effect on prognosis, even if the results of Heart Failure: a Controlled Trial Investigating Outcomes of Exercise Training (HF-ACTION) remain controversial, emphasizing the difficulty in monitoring observance and the importance of compliance with a long-term exercise training programme. Patients who do not improve their exercise capacity significantly after an exercise training programme have a poorer prognosis.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Le réentraînement physique pratiqué en centre de réadaptation cardiovasculaire fait partie intégrante du traitement de l’insuffisance cardiaque par dysfonction ventriculaire gauche. Il permet en effet de lutter efficacement contre les conséquences délétères de l’insuffisance cardiaque. Le réentraînement physique réduit la stimulation neurohormonale et la production de cytokines pro-inflammatoires et de peptides natriurétiques. Il corrige les anomalies périphériques vasculaires et musculaires en réduisant les résistances périphériques, en améliorant la dysfonction endothéliale et en restaurant les capacités oxydatives, sans altérer le remodelage ventriculaire gauche. Enfin, il améliore les capacités ventilatoires. Ces effets bénéfiques s’accompagnent d’une amélioration fonctionnelle au repos, de la tolérance à l’effort et de la qualité de vie. Plusieurs protocoles de réentraînement sont actuellement utilisés. Les séances comportent obligatoirement des exercices d’endurance, réalisés soit à intensité constante, soit en créneaux en alternant des phases à hautes et à faibles intensités. Elles sont le plus souvent couplées à des séances de gymnastique segmentaire qui renforcent les principaux groupes musculaires. Le réentraînement physique semble avoir un effet bénéfique sur le pronostic des patients même si celui-ci reste plus difficile à authentifier comme le démontrent les résultats de l’étude HF-ACTION, et ce, probablement en raison de la difficulté de contrôler l’observance et la compliance de l’exercice physique à long terme. Les patients qui n’améliorent pas leur tolérance à l’effort après réalisation d’un programme de réadaptation ont un pronostic plus péjoratif à court et moyen terme.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Exercise training, Heart failure
Mots clés : Exercice physique, Insuffisance cardiaque
Plan
Vol 102 - N° 10
P. 721-730 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.