Sleep apnoea in patients with heart failure: Part II: Therapy - 12/11/09
Summary |
Nasal continuous positive airway pressure (CPAP) is generally recommended for the treatment of obstructive sleep apnoea. CPAP lowers the cardiovascular morbidity and mortality associated with severe obstructive sleep apnoea. At least 50% of patients presenting with chronic heart failure (HF) have sleep apnoea; a subset of these patients may have obstructive sleep apnoea and may derive a survival benefit from CPAP. However, this population is also prone to developing central sleep apnoea, Cheyne-Stokes respiration or both (CSA/CSR), for which CPAP lowers the apnoea-hypopnoea index only partially and for which the overall effect of CPAP on survival remains to be determined, particularly as it has been observed to increase the mortality rate in subsets of patients. Other treatments may prove effective in patients with chronic HF and CSA/CSR, although none, thus far, has been found to confer a survival benefit. New ventilatory modes include bi-level positive airway pressure and automated adaptive servoventilation, the latter being most effective against CSA/CSR. Measures that can alleviate CSA/CSR indirectly include beta-adrenergic blockers and renin-angiotensin-aldosterone system inhibitors, nocturnal supplemental oxygen and cardiac resynchronization therapy (CRT). The effects of theophylline, acetazolamide and nocturnal CO2 have also been studied. The second part of this review describes the applications and effects of therapies that are available for sleep apnoea in patients with chronic HF.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
La ventilation en pression positive continue (VPPC) par masque faciale est généralement recommandée pour traiter l’apnée du sommeil obstructive (ASO). Ce mode de ventilation réduit la morbidité et la mortalité cardiovasculaires associées aux ASO sévères. Chez les sujets souffrant d’insuffisance cardiaque chronique, plus de la moitié ont une apnée du sommeil. Ceux atteints d’ASO semblent avoir un pronostic vital amélioré par la VPPC. Cependant, les patients insuffisants cardiaques ont souvent une apnée du sommeil d’origine centrale et/ou une respiration de Cheyne-Stokes (ASC/RCS). Chez eux, la VPPC améliore l’ASC/RCS de façon inconstante et l’impact sur l’espérance de vie reste à préciser, d’autant plus que la VPPC a pu être responsable d’une surmortalité chez certains de ces patients. D’autres traitements s’avèrent efficaces contre l’ASC/RCS chez l’insuffisant cardiaque, mais à ce jour, aucun n’a montré qu’il apportait un bénéfice en termes de survie. Il s’agit d’appareils de ventilation pouvant délivrer deux niveaux de pression positive ou bien de servoventilateurs ayant des capacités d’adaptation automatique des pressions inspiratoires et expiratoires particulièrement efficaces contre l’ASC/RCS. D’autres thérapeutiques peuvent améliorer indirectement l’ASC/RCS, comme les β-bloquants, les inhibiteurs du système rénine-angiotensine-aldostérone, l’oxygénothérapie nocturne et la resynchronisation du myocarde par stimulation cardiaque. Les effets de la théophylline, de l’acétazolamide et de l’enrichissement de l’air inspiré en dioxide de carbone pendant le sommeil ont également été étudiés. La seconde partie de cette revue décrit les applications et les effets des thérapeutiques disponibles contre l’apnée du sommeil chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque chronique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Sleep apnoea, Heart failure
Mots clés : Apnée du sommeil, Insuffisance cardiaque
Plan
Vol 102 - N° 10
P. 711-720 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.