Real-life management of dual antiplatelet therapy interruption: the REGINA survey - 12/11/09
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Summary |
Background |
Concern about procedure-related bleeding is a major reason for premature discontinuation of dual oral antiplatelet therapy (APT); treatment cessation is detrimental in patients with coronary artery disease (CAD), especially after drug-eluting stent (DES) placement. The nationwide REGINA survey was designed to evaluate how the interruption of dual APT is managed in the ‘real world’.
Methods |
Physicians (2700/4581) were randomly selected to participate in a computer-assisted telephone interview. Knowledge about DES and APT was appraised by multiple-choice questions. Strategies for temporary interruption of dual APT before an invasive or surgical procedure were evaluated using 21 scenarios, including high-risk (30 days after DES) and low-risk (18 months after DES) periods.
Results |
Out of 2700 practitioners, 2515 completed the interview. Rates of correct answers to basic knowledge questions ranged from 0% (dentists) to 52% (cardiologists). Unjustified total interruption of dual APT was much more frequent than expected (22.0% vs. 11.8%). A strategy of total interruption was less frequently chosen in the period of high ischemic risk compared to the low-risk period (13.7% vs. 31.1%, p<0.0001). Dual APT interruption in patients who require additional invasive cardiac or surgical procedures depended on type of physician consulted (more frequent in specialists than general practitioners or dentists), and on the physician’s age and practice type (rural/private vs. urban/hospital). Correct answers were more frequently given in situations bearing a major risk, either ischemic or bleeding risk, than in those with no risk (49.2% vs. 30.2%, p<0.0001). Low-molecular-weight heparin was the substitution therapy in over two-thirds of scenarios and was associated with longer periods of APT interruption.
Interpretation |
Adequate management of APT in patients with intracoronary stents who undergo potentially haemorrhagic invasive procedures depends mainly on the type of physician involved and their practice rather than on a carefully weighted assessment of ischemic/bleeding risk. Our findings suggest a lack of scientific evidence, insufficient knowledge of guidelines, and poor communication between physicians managing these patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Rationel |
Le saignement lié aux procédures invasives est l’une des principales causes d’interruption prématurée de la bithérapie antiagrégante plaquettaire (BAP) orale (aspirine+clopidogrel). L’arrêt de cette dernière est délétère en particulier chez les patients coronariens ayant bénéficié d’une angioplastie coronaire avec stent actif. Le registre national Regina a été mis en place pour évaluer les modalités d’interruption de cette bithérapie dans la vraie vie.
Méthode |
Les médecins (2700/4581) ont été tirés au sort pour participer à une interview téléphonique. Les connaissances de base sur les stents actifs et la BAP orale ont été évaluées par des questions à choix multiples. Les stratégies d’interruption temporaire de la BAP avant un geste invasif ont été évaluées par 21 scénarios comprenant à chaque fois des situations à haut risque (dans les 30 premiers jours suivant la mise en place d’un stent actif) ou à faible risque de complications ischémiques adaptés à chaque type de praticien. Le critère primaire de jugement était le taux d’interruption complète de la BAP.
Résultats |
Sur 2700 praticiens, 2515 ont complété l’interview. Le taux de réponses correctes à l’évaluation des connaissances de base allait de 0 % (dentiste) à 52 % (cardiologues). L’arrêt complet et injustifié de la BAP était bien plus fréquent qu’attendu (22,0 % versus 11,8 %). Une stratégie d’interruption complète était moins fréquemment choisie dans les situations de haut risque par rapport aux situations à faible risque (13,7 % versus 31,1 %, p<0,0001). La décision d’interruption avant un geste invasif ou chirurgical dépendait à la fois du type de spécialité (plus fréquent dans les spécialités médicotechniques qu’en médecine générale ou en cabinet dentaire), mais aussi de l’âge du praticien et de son type d’exercice (rurale versus urbain, privé versus hospitalier). Les réponses correctes étaient plus fréquentes dans les situations à haut risque (ischémique ou hémorragique) que dans les situations ne comportant aucun risque particulier (49,2 % versus 30,2 %, p<0,0001). Les héparines de bas poids moléculaires représentaient le traitement de substitution dans plus de deux tiers des scénarios et leur utilisation était associée à une durée plus longue d’interruption de la BAP.
Interprétation |
L’interruption de la BAP chez les patients « stentés » et devant bénéficier d’un geste invasive à risque hémorragique potentiel dépend davantage du type de praticien et de leur pratique que d’une évaluation rigoureuse du rapport risque/bénéfice liée à la situation. Nos résultats indiquent le manque de données scientifiques mais aussi une connaissance insuffisante des recommandations et l’absence de communication entre les praticiens soumis à ces situations.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Oral antiplatelet therapy, Coronary artery disease, Practice variation
Mots clés : Antiagrégant oral, Maladie coronaire, Pratique médicale
Plan
![]() | REGINA: registre sur la gestion de l’interruption des antiagrégants plaquettaires oraux chez le coronarien. |
![]() ![]() | The results of this study were presented in part at the Congress of the European Society of Cardiology, September 2007. |
Vol 102 - N° 10
P. 697-710 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.