Hyperkinésies et dyskinésies secondaires - 01/01/97
centre hospitalier Victor-Dupouy, 69, rue du Lieutenant-Colonel-Prudhon, 95107 Argenteuil cedex France
Résumé |
Dans sa classification de 1981, la Fédération mondiale de neurologie a conservé la description sémiologique distinguant tremblements, tics, myoclonies, chorées, ballisme, athétose et acathisie, déclinant les principales étiologies susceptibles de les provoquer.
Après avoir rappelé cette classification, le texte fait une mise au point schématique sur l'organisation générale du mouvement. Il fait état des données récentes acquises sur le fonctionnement des noyaux gris centraux, particulièrement les efférences striatales et les neurotransmetteurs correspondants ainsi que des nouveaux modèles expérimentaux développés d'après les effets du méthyl-phényl-tétrahydro-pyridine (MPTP) et de la neurochirurgie fonctionnelle.
La description sémiologique, clinique et électrophysiologique reste à la base de la définition clinique de ces mouvements anormaux, fondée sur leur topographie, leur rythme et leur amplitude. Les étiologies sont extrêmement variées, tumorales, traumatiques, vasculaires, inflammatoires ou infectieuses, toxiques et métaboliques, médicamenteuses. Dans ce dernier cadre, les dyskinésies de la dopa et des neuroleptiques restent d'excellents modèles pharmacologiques pour mieux analyser les dysfonctionnements du système nigrostriatal. En pathologie vasculaire, les données actuelles de l'imagerie anatomique et fonctionnelle permettent des corrélations anatomocliniques plus précises, faisant espérer de nouvelles approches thérapeutiques.
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