Evaluating the long term effects of ethanol on professional oenologists and alcohol tasters due to their consumption of alcoholic beverages is important for the salaried employees that we receive since the labelling of alcoholic beverages has become effective. It is a common practice for manufacturers of alcoholic beverages to include a warning on their labels stating that “consumption of alcoholic beverages, even in small amounts, during pregnancy can have serious consequences for the health of the unborn child”. What are the various techniques of wine tasting consumption? Does ethanol cross the oral mucosa? What are the possible health risks, especially for pregnant women?

A group of 24 subjects representing seven companies who regularly taste different alcoholic beverages was studied. A breath-test was performed twice in each taster: before consumption and 30minutes after the end of tasting. An electronic breath analyzer and a colorimetric reaction ethanol test were used in each case. A detailed questionnaire on habitual alcohol consumption was completed for each taster to facilitate further interpretation of the results.

For two tasters out of three, the second breath alcohol testing was 0.1g/l. For one in four it was 0g/l. One taster had a breath alcohol testing around 0.2g/l. In half cases, the wine tasters describe an unspecified symptom directly attributed to the alcohol tasting.

We discovered a wide variety in professional wine tasting. It is highly probable that ethanol crosses the oral mucosa. This could be a contributing factor in the development of digestive tract cancer’. For women desiring a child or already pregnant, alcohol abstinence is highly recommended and a temporary occupational placement is often needed.

Il s’agit d’évaluer l’exposition professionnelle à l’éthanol des œnologues lors des dégustations de boissons alcoolisées. Ces questions sont importantes pour les salariés que nous recevons depuis l’étiquetage effectif des bouteilles de boissons alcoolisées avec un logo indiquant que « la consommation de boissons alcoolisées pendant la grossesse, même en faible quantité, peut avoir des conséquences graves sur la santé de l’enfant ». Quelles sont les différentes pratiques de dégustation ? Y a-t-il un passage d’éthanol à travers les muqueuses buccales et olfactives ? Quels sont les risques encourus, en particulier pour les femmes enceintes ? Un reclassement professionnel temporaire est-il justifié ?

Un groupe de 24 sujets effectuant des dégustations régulièrement, représentant sept entreprises, a été étudié. Une mesure individuelle de l’éthanol dans l’air expiré a été réalisée à jeun avant la dégustation, puis 30minutes après la fin de la dégustation. Un éthylotest électronique et un éthylotest à réaction colorimétrique ont été utilisés pour chaque mesure. Une fiche individuelle de recueil d’informations a été remplie pour faciliter l’interprétation ultérieure.

Selon les modalités de dégustation de boissons alcoolisées, l’éthanolémie indirecte mesurée dans l’air expiré varie de 0 à 0,2g/l. Les dégustateurs rapportent, dans la moitié des cas, une symptomatologie non spécifique imputée directement à la dégustation : embarras gastrique, céphalées, asthénie passagère, brûlures mal définies épigastriques.

Les modalités des dégustations professionnelles sont très diverses. L’éthanol est probablement absorbé par les muqueuses buccales et olfactive. Ce passage transmuqueux a une possible influence sur le développement des cancers des voies aérodigestives supérieures. En cas de désir de grossesse ou pendant la grossesse, l’abstinence complète d’alcool est absolument recommandée et le reclassement professionnel temporaire est souvent indispensable.