Impact of interferon-alpha treatment on liver fibrosis in patients with chronic hepatitis B: An overview of published trials - 30/10/09
Summary |
Background |
The impact of interferon treatment in patients with hepatitis B virus (HBV) infection on fibrosis progression in comparison with its natural history has yet to be assessed in any large-scale randomized studies. The present report is a review of the evidence-based data published so far.
Methods |
Studies were included if they had at least two repeated estimates of liver fibrosis per patient treated with interferon-alpha (whether pegylated or not). Meta-analysis was performed using a random-effects model.
Results |
Altogether, 13 studies were included in the review, involving a total of 707 HBV patients treated with interferon-alpha-2a or -2b for 12–83 months. Only one study included pegylated interferon as monotherapy. A total of 787 untreated patients were also followed. Only one study used a non-invasive biomarker. There was a significant reduction in the fibrosis progression rate, with a risk reduction of 0.49 (95% CI: −0.64–−0.34; chi2=119; degrees of freedom [DF]=6; P<0.0001), and significant heterogeneity (Cochran Q=81; P<0.0001). This significant impact was similar for both randomized (reduction of risk: −0.45; 95% CI: −0.64–−0.26; P<0.0001) and not-randomized (controlled) studies (reduction of risk: −0.53; 95% CI: −0.79–−0.28; P<0.0001).
Conclusion |
According to these findings, the benefit of interferon treatment on fibrosis progression is clinically significant in patients with advanced fibrosis by the reduction of fibrosis progression to cirrhosis. Pegylated interferon now needs to be compared, in terms of benefit–risk factors, with the new generation of HBV treatments (such as entecavir and tenofovir), using non-invasive biomarkers.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Introduction |
L’impact du traitement par interféron sur la progression de la fibrose par rapport à l’histoire naturelle de l’infection par le virus de l’hépatite B n’a jamais été évalué dans de grandes études randomisées. Le but de cet article était de faire une mise au point sur les données publiées.
Méthodes |
Les études ont été évaluées si elles comprenaient au moins deux estimations de la fibrose par patient traités par interféron standard ou pégylé. La méta-analyse a été effectuée selon le modèle d’effet de la randomisation.
Résultats |
Treize études ont été incluses. Au total, 707 patients ont été traités par interféron alpha 2a ou 2b, durant 12 à 83 mois. Une seule étude a évalué l’interféron pégylé en monothérapie. Un total de 787 patients a été suivi sans traitement. Une seule étude a utilisé un test non invasif biochimique. Une réduction significative du taux de progression de la fibrose a été observée avec une réduction du risque de 0,49 (IC à 95 % −0,64 : −0,34 ; Khi2=119 ; DF=6 ; P<0,0001), avec hétérogénéité significative (Cochrane Q=81 ; P<0,0001). L’impact significatif était le même que l’essai soit randomisé (réduction du risque −0.45 ; IC à 95% −0,64 : −0,26 ; P<0,0001) ou non (réduction du risque −0,53 ; IC à 95 % −0,79 : −0,28 ; P<0,0001).
Conclusion |
Le bénéfice clinique du traitement par interféron sur la progression de la fibrose est significatif chez les patients avec fibrose sévère pour diminuer la progression de la fibrose vers la cirrhose. En terme de bénéfice–risque, l’interféron pégylé doit maintenant être comparé aux molécules de nouvelle génération (entécavir, ténofovir) en utilisant les marqueurs sanguins non-invasifs.
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Vol 33 - N° 10-11
P. 916-922 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.