Techniques de traitement chirurgical des prolapsus génitaux par voie abdominale - 01/01/98
Jean Blondon : Professeur des Universités, praticien hospitalier
Service chirurgical et gynécologique, hôpital Pitié-Salpêtrière, 47-83, boulevard de l'Hôpital, 75651 Paris cedex 13 France
Jean Hoff : Professeur des Universités, praticien hospitalier.
Service de chirurgie générale et gynécologique, hôpital de Rangueil, 1, avenue Jean-Poulhès, 31000 Toulouse France
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Résumé |
Des trois directions possibles de fixation par voie abdominale, seules les fixations postérieures et latérales doivent être pratiquées.
La promontofixation consiste - dans ses principes - à rétablir les axes et les caps viscéraux, à traiter ou à prévenir une incontinence urinaire d'effort ou une pathologie gynécologique bénigne associée, l'utilisation d'un matériel prothétique permettant de remplacer les ligaments et fascias défaillants. Ainsi sont associés systématiquement : une colpopexie rétropubienne selon le procédé de Burch, une promontofixation à l'aide de deux prothèses : l'une intervésicogénitale, l'autre interrectovaginale et, dans la majorité des cas : une hystérectomie - le plus souvent subtotale -, une périnéorraphie postérieure, et, en cas de cul-de-sac de Douglas profond ou d'élytrocèle, une douglassectomie.
La fixation latérale consiste à fixer aux épines iliaques antérosupérieures l'utérus ou le vagin, à l'aide d'une prothèse. Une douglassectomie doit y être systématiquement associée. Cette intervention est réalisable par voie coelioscopique.
Plan
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