Chirurgie de la grossesse extra-utérine - 01/01/02
Emile Daraï : Professeur des Universités, praticien hospitalier.
Service de gynécologie-obstétrique, hôpital Tenon, rue de la Chine, 75020 Paris France
pages | 12 |
Iconographies | 5 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Une meilleure connaissance des facteurs de risque et une amélioration des stratégies diagnostiques de la grossesse extra-utérine ont conduit à un dépistage précoce de cette pathologie et au développement de nouvelles approches thérapeutiques, notamment médicales. Néanmoins, en France, 90 % des grossesses extra-utérines sont traitées chirurgicalement. La coelioscopie est le traitement de référence dans les localisations tubaires. Les grossesses ectopiques non tubaires sont rares. Leur prise en charge conservatrice par coelioscopie est plus difficile. Dans les formes tubaires, des interrogations persistent quant aux modalités du traitement chirurgical : radical ou conservateur ? Ce dernier expose à un risque plus élevé de persistance trophoblastique qui peut être rattrapé par le traitement médical. La salpingectomie ne met pas à l'abri des récidives, dont le risque est estimé à 10-15 %. En termes de fertilité, les deux techniques semblent donner des résultats comparables avec un taux de grossesse à 2 ans de 60 %. La fertilité après traitement d'une grossesse extra-utérine ne dépend pas des caractéristiques anatomocliniques de celle-ci, mais des antécédents de la patiente et de l'état de la trompe controlatérale.
Mots-clés : grossesse extra-utérine, coelioscopie, laparotomie, salpingotomie, salpingectomie, fertilité
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à ce traité ?