Hydrogeological modeling as a tool supporting the interpretation of pollen proxies for palaeoclimate reconstitution: The Senegalese “niayes” case-study - 22/10/09
pages | 11 |
Iconographies | 4 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Abstract |
The Niayes of Senegal are sahelian interdunal fens, that hosted an azonal subguinean vegetation during the Holocene thanks to the availability of fresh groundwater despite contrasted climatic conditions. Exploratory scenario-based modeling of the zonal hydrogeology has been conducted for different periods with the Cast3M code. The results show that the delay in the onset of humid vegetation ca. 10ky cal. BP could be ecosystemic and denote a start of the African Humid Period (AHP) ca. 11.5ky cal. BP. Alternatively, the AHP could have started earlier while its beneficial effects would have been canceled by low sea levels. Vegetation degradation around 7.5ky cal. BP is shown to have resulted from a climate minoration, that possibly alleviated until 4ky cal. BP. The rising watertable allowed the degraded forest to persist during that period however. The forest expansion that followed ca. 3.5ky cal. BP had then clearly a climatic origin. The interpretation of pollens for climate research requires a careful filtering-out of local groundwater availability.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Les niayes sont des bas-fonds interdunaires sahéliens, à nappe subaffleurante, qui ont connu une végétation subguinéenne azonale pendant l’Holocène, malgré des fluctuations climatiques importantes. L’hydrogéologie de la zone a été modélisée sous différents scénarios, pour quantifier la contribution des eaux souterraines à l’équilibre végétal. La lenteur de l’installation d’une forêt galerie, à partir de 10ky cal. BP, peut être d’origine écosystémique et témoigner d’une Période Humide Africaine (AHP) débutant ca. 11,5ky cal. BP. La péjoration par les bas niveaux marins est une alternative qui ferait débuter l’AHP antérieurement. La dégradation végétale observable autour de 7,5ky cal. BP résulterait d’une minoration climatique, allégée progressivement jusque 4ky cal. BP, mais sous soutien croissant par la nappe phréatique. L’essor d’une forêt humide qui s’ensuit ca. 3.5ky cal. BP dénote clairement une reprise pluviométrique. Ainsi, l’interprétation climatique des pollens nécessite un filtrage soigneux de l’apport local d’eau souterraine.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Palaeoclimatology, Hydrogeology, Niayes, Holocene, Modeling, Senegal
Mots clés : Paléoclimatologie, Hydrogéologie, Niayes, Holocène, Modélisation, Sénégal
Plan
Vol 341 - N° 8-9
P. 783-793 - août 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?