Le nerf pudendal : morphogenèse, anatomie, physiopathologie, clinique et thérapeutique - 19/10/09
The pudendal nerve: Clinical and therapeutic morphogenesis, anatomy, and physiopathology
pages | 7 |
Iconographies | 7 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Abstract |
The pudendal is the king of the perineum. Most often originating in the S3 root, it is responsible for the teguments of the perineum (glans penis, clitoris, scrotum, and the labia majora, the skin of the central fibrous perineal body, anus), but also the erector muscles and the striated sphincters. The social nerve, it controls erection and the voluntary sphincters. It is also the nerve of the beginnings of sexual sensation and masturbation. Its injury is expressed in perineal pain, which, when positional, suggests a tunnel syndrome. The compression points have become well known: ligament pinching between the sacrotuberous and sacrospinous ligaments, the falciform process and the pudendal canal (Alcock canal). The data from questioning the patient, the results of the neurological exam, and the at least momentary response to infiltration define the Nantes criteria, which confirm the diagnosis. Treatment is medical, physical therapy, infiltration, and, as a last resort, surgery. The results have improved because of new technical norms, with 75% of operated patients benefiting from surgery. This disorder has become well known and should be remembered, thus sparing the patient from years of suffering and needless consultations for patients who do not present with organ disease, too often implicated instead of a true canal neuropathy, whose clinical manifestation and treatment have now been validated.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Le nerf pudendal est le roi du périnée. Né de la racine S3 le plus souvent, il prend en charge les téguments du périnée (verge, clitoris, scrotum et grandes lèvres, peau de la région du noyau fibreux central, anus), mais aussi les muscles érecteurs et les sphincters striés. Nerf social, il contrôle l’érection et les sphincters volitionnels. Il est aussi le nerf des prémices sexuels et de la masturbation. Sa souffrance s’exprime par des algies périnéales qui, lorsqu’elles sont positionnelles évoquent un syndrome canalaire. Les points de compression sont devenus classiques : pince ligamentaire entre les ligaments sacrotubéral et sacro-épineux, processus falciforme et canal pudendal (d’Alcock). Les données de l’interrogatoire, la normalité de l’examen neurologique et la réponse au moins momentanée à l’infiltration définissent les critères de Nantes qui confirment le diagnostic. Dès lors le traitement est médicamenteux, physiothérapique, infiltratif et, en dernier ressort, chirurgical. Les résultats ont bénéficié de nouvelles normes techniques et ainsi 75 % des opérés tirent bénéfice de la chirurgie. Cette pathologie devient connue et doit être évoquée, épargnant ainsi des années de souffrance et d’errance pour des patients qui ne présentent pas une pathologie d’organe trop souvent évoquée, mais une véritable neuropathie canalaire dont la clinique et le traitement ont été validés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Pudendal nerve, Anatomy
Mots clés : Nerf pudendal, Anatomie
Plan
Vol 55 - N° 4-5
P. 463-469 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?