Y a t-il encore de la place pour la scintigraphie conventionnelle aux récepteurs de la somatostatine dans les tumeurs carcinoïdes à l’ère de la TEP ? - 06/10/09
pages | 5 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
L’objectif de notre travail est de préciser, à travers une revue de la littérature, la place de la scintigraphie conventionnelle aux récepteurs de la somatostatine (C-SRS) dans l’exploration des tumeurs carcinoïdes (TC), à l’ère de la tomographie par émission de positons (TEP).
Méthodes |
La bibliographie a été obtenue après l’interrogation des bases de données Cochrane et Medline pour les dix dernières années. Les mots clés utilisés sont « neuroendocrine tumors », « carcinoid tumours », « pentetreotide », « somatostatin », « gallium-68 » et « indium-111 ».
Résultats |
Pour ce qui de la C-SRS, la plupart des auteurs sont d’accord pour dire que, comparée aux examens morphologiques, elle est plus sensible et plus spécifique. Sa sensibilité élevée de 90 % pour la détection des tumeurs supérieures à 1cm lui a permis de modifier la stratégie thérapeutique chez 21 à 53 % des patients, de déterminer les critères de résécabilité tumorale et de prédire l’efficacité du traitement aux analogues de la somatostatine. En plus, la C-SRS était performante dans le suivi de ces tumeurs, notamment dans la détection des résidus postopératoires et dans le diagnostic précoce des récidives. Quant à la TEP au 68Ga-DOTA-TOC, qui est utilisée dans certains centres depuis les années 2000, elle a conduit ses utilisateurs à reconnaître sa supériorité par rapport à la C-SRS dans la détection des localisations pulmonaires et osseuses des TC, mais pas dans les localisations cérébrales et hépatiques où la sensibilité était équivalente pour les deux techniques. Selon ces auteurs, la TEP-68Ga-DOTA-TOC a permis de mettre en évidence des lésions en nombre plus important que la C-SRS mais, le plus souvent, les sensibilités globales restent rapprochées dans les TC.
Conclusion |
Si la TEP-68Ga-DOTA-TOC est devenue une technique d’un apport certain dans la stratégie thérapeutique et le suivi des TC, elle reste réservée aux cas où la C-SRS est négative, car elle est encore relativement couteuse et non généralisée, contrairement à la C-SRS, qui est plus disponible et moins onéreuse pour une sensibilité globalement satisfaisante dans les TC.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Our aim is to discuss, based on literature data, whether or not there is still a place for conventional somatostatin receptor scintigraphy (C-SRS) in the exploration of carcinoid tumours (CT) in the era of PET.
Methods |
Bibliography was obtained by an interrogation of database: PubMed and Cochrane for the last 10 years. Keywords used were “neuroendocrine tumors”, “carcinoid tumors”, “pentetreotide”, “somatostatin”, “gallium-68” and “indium-111”.
Results |
C-SRS visualized local or distant metastasis, with a sensitivity reaching 90% when size lesion is greater than 1cm. It was more sensitive than morphologic exams in the detection of the primary lesion as well as the metastases and recurrent lesions. C-SRS had modified the therapeutic strategy in 21 to 53% of patients. It had determined resecability criteria and had predicted somatostatin analogue treatment efficiency. Furthermore, C-SRS was very useful in the follow-up of these tumours, mainly in the early detection of postoperative residues and recurrence. Recently, 68Ga-DOTA-TOC PET had been used in some centers. According to many authors, it was superior to C-SRS for the detection of CT localization in the lung and skeleton and was similar for the detection of CT localization in liver and brain. According to these authors, 68Ga-DOTA-TOC PET had evidenced lesions than C-SRS; nevertheless, there is always a global similar sensitivity in carcinoid tumours.
Conclusion |
68Ga-DOTA-TOC PET is surely more advantageous in guiding clinical management and follow-up, yet this imaging modality is expensive and not widespread. Nevertheless, C-SRS, which is cheaper, is an accurate technique in carcinoid tumours. Furthermore, if C-SRS proves negative, 68Ga-DOTA-TOC PET should be indicated.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Adénocarcinome, Pentétréotide, Somatostatin, Gallium-68, Indium-111
Keywords : Carcinoid tumours, Pentetreotide, Somatostatin, Gallium-68, Indium-111
Plan
Vol 33 - N° 10
P. 632-636 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?