Apport de la scintigraphie rénale dynamique au 99mTc-DTPA avec épreuve au furosémide dans l’exploration du syndrome de la jonction pyélo-urétérale a minima. À propos de 17 cas - 06/10/09
pages | 6 |
Iconographies | 6 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Introduction |
La scintigraphie rénale au 99mTc-DTPA avec épreuve au furosémide est un moyen d’exploration isotopique physiofonctionnel non invasif qui présente un intérêt appréciable dans l’exploration de la perméabilité des voies urinaires excrétrices, tout en évaluant la fonction rénale séparée. Elle contribue, dans le cadre du syndrome de la jonction pyélo-urétérale a minima (SJPUM), à faire la distinction entre une dilatation sur stase fonctionnelle et une obstruction organique relevant d’un geste chirurgical ou endoscopique.
Matériel et méthodes |
Nous rapportons, à travers ce travail, l’observation de 17 patients présentant un SJPUM décelé à l’urographie intraveineuse (UIV). Une scintigraphie rénale dynamique au 99mTc-DTPA avec épreuve d’hyperdiurèse au furosémide a été réalisée chez tous nos patients au moyen d’une gamma-caméra à grand champ, munie d’un collimateur parallèle de faible énergie et à haute résolution. Notre étude s’est intéressée surtout à l’analyse de la perméabilité pyélo-urétérale, tenant compte des paramètres semiquantitatifs de la courbe activité–temps (CAT) ou néphrogramme isotopique (NI), obtenue après traitement numérisé des images séquentielles enregistrées.
Résultats |
Sur les 17 cas étudiés, le sex-ratio était égal à 1,83, la moyenne d’âge était de 18,92 ans avec des extrêmes allant de quatre à 42 ans. Les données de la scintigraphie rénale dynamique au 99mTc-DTPA ont permis de classer nos patients en quatre groupes. Groupe I : comprenant deux patients (11,76 %) avec des NI d’aspect normal ; groupe II : représenté par sept patients (41,17 % des cas) avec au NI, un aspect de stase fonctionnelle ; groupe III : où les cinq patients (29,41 % des cas) avaient une obstruction d’allure organique et un groupe IV : regroupant trois patients (17,64 %) avec une réponse indéterminée.
Discussion |
La scintigraphie rénale au 99mTc-DTPA avec épreuve au furosémide a permis, à travers notre étude, de pallier aux limites de l’UIV et des explorations manométriques quant à la distinction entre une stase fonctionnelle et une obstruction organique, contribuant ainsi à une meilleure prise en charge thérapeutique à un prix dosimétrique favorable.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Introduction |
The renal scintigraphy using 99mTc-DTPA with furosemid test constitutes a noninvasive and functional method that is of appreciable interest in the exploration of the upper urinary tract and in the evaluation of the separate renal function. It distinguishes the functional character of dilation from organic obstruction needing surgery or endoscopic treatment.
Material and methods |
We report, through this work, the observations of 17 patients with a low grade ureteropelvic junction syndrome detect by intravenous urography (IVU). 99mTc-DTPA renal scintigraphy with furosemid test was carried out among all our patients by means of a gamma-camera with large field equipped with a low energy high-resolution parallel collimator. The evaluation of images obtained consisted of analysis of ureteropelvic permeability taking into account the semiquantitative parameters of time-activity curve or isotopic nephrogram (IN) obtained after digital reconstruction of sequential images.
Results |
On the 17 studied cases, the sex-ratio was equal to 1.83; the average age was 18.92 years with extremes spanning from 4 years to 70 years. Renal scintigraphy categorised four patients groups. Group I: two patients (11.76%) with normal aspect of IN; group II; seven patients (41.17% of cases) with functional dilation; groupe III: five patients (29.41%) with organic obstruction and a group IV: three patients (17.64%) with intermediate response.
Discussion |
99mTc-DTPA renal scintigraphy with furosemid test allowed, through our study, to obviate the limits of IVU and manometric explorations to distinguish functional dilation of organic obstruction. It permits the improvement of treatment with a favourable dosimetry.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Scintigraphie, 99mTc-DTPA, Furosémide, Syndrome de la jonction pyélo-urétérale a minima
Keywords : Scintigraphy, 99mTc-DTPA, Furosemid, Low grade ureteropelvic junction syndrome
Plan
Vol 33 - N° 10
P. 619-624 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?