Cystite interstitielle et autres cystopathies chroniques - 01/01/92
Clinique Saint-Louis, 6, rue René-Brémont, 49044 Angers cedex France
Résumé |
Sous le terme de cystopathie chronique, on regroupe habituellement un ensemble de maladies vésicales dont la symptomatologie comporte, à des degrés variables, une pollakiurie, des douleurs vésicales ou pelviennes. La pollakiurie diurne ou nocturne, les impériosités ou les douleurs pelviennes isolées ne sont que des symptômes. On ne peut définir de cystopathie chronique qu'en prenant en compte la durée des troubles et l'existence de lésions anatomiques. L'introduction de critères urodynamiques permet d'élargir la définition mais ces cystopathies sont plus volontiers décrites dans le cadre des vessies neurologiques ou intraneurologiques.
Les lésions intravésicales sont variables, parfois typiques comme dans la malakoplakie, parfois plus mal définies.
Parmi ces cystopathies chroniques, la cystite interstitielle a une place privilégiée en raison de sa fréquence et de l'attrait que suscite son côté énigmatique. Malgré de nombreux travaux récents, le mystère reste entier à tel point que Tage Hald a pu la comparer à « un trou dans l'air ».
Bien que déjà connue, c'est Hunner qui en fit le premier, au début de ce siècle, une description approfondie . Les séries importantes ne furent publiées qu'après la dernière guerre . Les travaux depuis lors se sont multipliés, donnant à la cystite interstitielle un cadre pathogénique plus précis. De nombreuses affections auxquelles on donne le nom de cystite amicrobienne, de cystite à urines claires, de syndrome urétral sont en réalité des cystites interstitielles.
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