Nouvelle classification des lésions cervicales pour l’aptitude au rugby professionnel - 30/09/09
pages | 7 |
Iconographies | 6 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Le rugby est un sport de contact parfois violent qui expose à un risque médullaire par traumatisme mais aussi par lésions dégénératives précoces. La prévalence de ces pathologies cervicales a augmenté avec le professionnalisme. Elles surviennent souvent sur des canaux cervicaux étroits développementaux, ce qui majore le risque de complication neurologique grave. Une première classification des critères d’aptitude à la pratique du rugby professionnel avait été adoptée par la Ligue Nationale de Rugby peu après l’avènement du professionnalisme. Les bilans d’imagerie devenus obligatoires ont permis de dépister de très nombreux canaux cervicaux rétrécis chez des joueurs asymptomatiques. L’indice de Torg, utilisé initialement, s’avère imparfait. Ces éléments ont rendu nécessaire l’adaptation de cette classification. Le nouvel outil décisionnel permet une évaluation précise du risque médullaire à l’aide des données de l’examen clinique et de l’IRM, voire, si nécessaire, des radiographies cervicales. La nouvelle classification est présentée avec ses quatre groupes de risque et d’aptitude (groupe 0 [G0] : aucune pathologie cervicale ; groupe 1 [G1] : pathologie n’entraînant pas de contre-indication à la pratique du rugby en compétition ; groupe 2 [G2] : contre-indication relative [sur risque connu, à faire accepter par le joueur] ; groupe 3 [G3] : contre-indication absolue). Elle est discutée. Le risque structurel lié à la pratique du rugby persistant néanmoins, il reste indispensable de responsabiliser le joueur en l’impliquant dans le processus décisionnel.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Rugby union is a collision sport exposing to a medullar risk through trauma but also by early degenerative lesions. The prevalency of cervical pathologies has grown with the onset of professionalism. These lesions often happen on a developmental narrow cervical canal, which increases the risk of serious neurological complication. A first classification of criterias of aptitude for professional rugby practice had been adopted by the French Ligue Nationale de Rugby in the early years of professionalism. Since cervical imaging and screening became mandatory, numbers of narrow or very narrow cervical canals on asymptomatic players have been detected. Meanwhile, the initially used Torg index appeared to be imperfect. These elements led to a necessary evolution of this classification. The new decision-making tool enables a precise evaluation of neurologic risk with data given by clinical examination and cervical IRM, and if necessary, cervical X-rays. New classification has been introduced with four groups of risk and aptitude (group 0 [G0]: no cervical pathology; group 1 [G1]: pathology without contraindication for professional rugby practice; group 2 [G2]: relative contraindication [known higher risk, to be accepted by the player]; group 3 [G3]: absolute contraindication). This new classification is presented and discussed. Nevertheless, as the structural risk related to the rugby practice will persist, sharing responsibilities with the player by implicating him in decision-making process remains necessary.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Canal cervical étroit développemental, Critères d’aptitude, Lésions cervicales, Rugby professionnel
Keywords : Cervical lesions, Criteria of aptitude, Developmental narrow cervical canal, Professional rugby union
Plan
Vol 26 - N° 3
P. 148-154 - septembre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?