Early decrease in resting energy expenditure with bedtime insulin therapy - 24/09/09
Abstract |
Aims |
In type 2 diabetes (T2D), insulin-induced weight gain may stem from a reduction in resting energy expenditure (REE). We sought to determine the early effects of insulin introduction on REE in 20 poorly controlled T2D patients.
Methods |
After improving the glycaemia, REE was measured on Day 0 and Day 4 during two treatment regimens: bedtime insulin (n=10, group 1); and one off (3-day) intravenous insulin infusion (n=10, group 2).
Results |
Both groups were similar in age, gender, BMI, C-peptide, HbA1c and initial REE. By Day 4, fasting glycaemia had similarly improved in both groups: group 1: −5.3±2.7mmol/L vs group 2: −5.8±4.2 mmol/L. In group 2, the second REE was measured 12h after stopping the intravenous insulin infusion, whereas subcutaneous insulin was maintained in group 1. REE did not change in group 2 (−1.3±6.5%), whereas it decreased significantly in group 1 (−8.0±7.0%; P<0.05).
Conclusion |
Bedtime insulin led to an early and specific reduction in REE.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
Au cours du diabète de type 2, la dépense énergétique de repos est accrue. Sa réduction pourrait contribuer à la prise de poids lors de l’introduction de l’insuline. L’objectif de l’étude était de déterminer si cette réduction est décelable dès les premiers jours et si elle dépend de l’amélioration glycémique.
Méthodes |
Chez 20 patients diabétiques de type 2 non contrôlés par une bithérapie antidiabétique orale, nous avons mesuré la DER pendant 30minutes le matin à jeun, avant (j0) puis après quatre jours (j4) de traitement de leur hyperglycémie suivant deux modalités : une injection quotidienne au coucher d’un analogue lent de l’insuline (n=10, group 1) et une insulinothérapie transitoire intraveineuse pendant trois jours (n=10, groupe 2). À j4, la DER a été mesurée 12heures après l’arrêt de l’insuline intraveineuse dans le groupe 2, alors que l’injection sous-cutanée quotidienne d’insuline basale a été poursuivie dans le groupe 1.
Résultats |
Les patients des deux groupes présentaient des caractéristiques initiales comparables (âge, sexe, IMC, C-peptide, HbA1c et DER). À j4, l’amélioration de la glycémie à jeun a été comparable dans les deux groupes – groupe 1 : −5,3±2,7mmol/L versus groupe 2 : −5,8±4,2mmol/L. De plus, la DER n’a pas variée dans le groupe 2 (−1,3±6,5 %), alors qu’elle a significativement diminuée dans le groupe 1 (−8,0±7,0 %, P<0,05).
Conclusion |
L’introduction d’une insulinothérapie sous-cutanée de type basale entraîne donc une réduction précoce de la DER qui ne semble pas liée à l’amélioration glycémique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Insulin therapy, Resting energy expenditure, Type 2 diabetes
Mots clés : Insulinothérapie basale, Dépense énergétique de repos, Diabète de type 2
Plan
Vol 35 - N° 4
P. 332-335 - septembre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.