What multiple sclerosis could bring to cognitive neuroscience? - 16/09/09
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Abstract |
The relevance of multiple sclerosis for cognitive neuroscience has evolved significantly during the last decades. After a relative and enduring disinterest, the 1980’s has been marked by a first wave of studies aiming at characterizing the cognitive dysfunctions associated with this disease. Once identified, and grouped under the relatively vague and nonspecific concept of “subcorticofrontal syndrome”, these cognitive symptoms had to wait until the end of the 1990’s to give rise to a new and vigorous resurgence of attention. Interestingly, this genuine contemporary revival of interest originates in the promotion of the very same arguments that served until there to explain the weak investment of multiple sclerosis by neuropsychology and cognitive neuroscience. The early disseminated nature of brain lesions, their dynamic and unstable nature, the prevalence of white-matter lesions, and the alteration of non-modular aspects of cognition: all these arguments have discouraged neuropsychologists for a long time. Today, these very same specific properties of multiple sclerosis offer an extremely relevant model to explore cognitive dimensions of brain plasticity, to revivify the concept of disconnection in neuropsychology, and to evaluate some neuroscientific models of consciousness.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
L’intérêt des neurosciences cognitives pour la sclérose en plaques a remarquablement évolué au cours des dernières décennies. Après un relatif et durable désintérêt, les années 1980 ont été marquées par une première vague d’études visant à caractériser les dysfonctionnements cognitifs associés à cette pathologie. Une fois identifiés, puis regroupés essentiellement autour du concept un peu flou et aspécifique de « syndrome sous-cortico frontal », ces manifestations cognitives ont attendu la fin des années 1990 pour susciter un nouveau et vif regain d’intérêt. Ce véritable engouement contemporain semble trouver son origine dans la valorisation des mêmes arguments que ceux qui avaient pourtant longtemps été avancés jusque-là pour justifier le faible investissement de cette pathologie par la neuropsychologie et les neurosciences cognitives. Le caractère disséminé précoce des lésions, leur nature dynamique et instable, l’atteinte prévalente de la substance blanche et l’altération des aspects non-modulaires de la cognition ont pendant très longtemps découragé les neuropsychologues. Aujourd’hui, ces mêmes propriétés constituent un modèle très pertinent pour explorer les phénomènes de plasticité cérébrale en cognition, pour revivifier le concept de déconnection en neuropsychologie et pour tester certains modèles neuroscientifiques de la conscience.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Multiple sclerosis, Cognition, Neuroscience
Mots clés : Sclérose en plaques, Cognition, Neuroscience, Revue
Plan
Vol 165 - N° 8-9
P. 702-708 - août 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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