Épidémiologie des tumeurs cérébrales primitives - 16/09/09
pages | 21 |
Iconographies | 1 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
L’épidémiologie des tumeurs cérébrales primitives se décline selon deux axes principaux. Le premier est l’identification des facteurs de risque de survenue. Parmi ceux-ci, on distingue d’une part les facteurs intrinsèques à l’individu et d’autre part les facteurs extrinsèques. Le deuxième axe est constitué par l’aspect descriptif. Les facteurs intrinsèques, identifiés comme tels et susceptibles de modifier le risque de survenue d’une tumeur cérébrale primitive sont l’existence d’un syndrome de prédisposition génétique, l’appartenance ethnique, le sexe, le poids à la naissance et un terrain allergique. Les facteurs extrinsèques susceptibles de modifier le risque de survenue d’une tumeur cérébrale primitive sont principalement l’exposition à des radiations ionisantes. Beaucoup de travaux ont cherché à identifier d’autres facteurs comme les traitements hormonaux substitutifs, l’exposition aux champs électromagnétiques dont ceux générés par les téléphones portables, l’alimentation, les pesticides et les métaux. Les résultats sont, actuellement, discordants. La majorité des travaux descriptifs a identifié une augmentation de l’incidence annuelle des tumeurs cérébrales primitives dans les pays industrialisés. Les raisons essentielles sont le vieillissement de la population et l’amélioration de l’accès à l’imagerie. Il est particulièrement difficile d’effectuer des comparaisons d’un registre à un autre, possiblement à cause de variations géographiques de l’incidence ou du mode de codage. Au sein d’un même registre, les modifications successives survenues dans les outils de codage, qu’il s’agisse de la classification histologique de l’OMS ou de la classification internationale des maladies, obèrent ces comparaisons. L’incidence relativement faible des tumeurs cérébrales primitives limite, dans tous les cas, les effectifs. Seule une mobilisation des différentes communautés impliquées en neuro-oncologie permettra, à terme, d’obtenir des informations plus pertinentes et essentielles.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Two main approaches are generally used to study the epidemiology of primary brain tumors. The first approach is to identify risk factors, which may be intrinsic or related to external causes. The second main approach is descriptive. Intrinsic factors potentially affecting risk include genetic predisposition and susceptibility, gender, race, birth weight and allergy. Radiation exposure is the main extrinsic factor affecting risk. A large body of work devoted, among others, to electromagnetic fields and especially cellular phones, substitutive hormonal therapy, pesticides, and diet have been published. To date, results have been discordant. Descriptive epidemiological studies have reported an increasing annual incidence of primary brain tumors in industrialized countries. The main reasons are the increasing age of the population and better access to diagnostic imaging. Comparing incidences from one registry to another is difficult. Spatial and temporal variations constitute one explanation and evolutions in coding methods another. In all registries, weak incidence of primary brain tumors constitute a very important limiting factor. Renewed interest from the neuro-oncological community is needed to obtain pertinent and essential data which could facilitate improved knowledge on this topic.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Tumeur cérébrale, Épidémiologie, Facteurs de risque, Incidence, Registre
Keywords : Brain tumor, Epidemiology, Risk factor, Incidence, Registry
Plan
Vol 165 - N° 8-9
P. 650-670 - août 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?