Stimulation cérébrale profonde, maladie de Parkinson et complications neuropsychiatriques - 07/09/09
pages | 8 |
Iconographies | 3 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Points essentials |
Le traitement par stimulation bilatérale à haute fréquence du noyau subthalamique est considéré comme la méthode de choix pour traiter les formes sévères et avancées de la maladie de Parkinson. La technique améliore significativement la qualité de vie des patients, le handicap parkinsonien, les complications motrices et permet une réduction substantielle des traitements médicamenteux.
Les bénéfices moteurs spectaculaires se sont initialement accompagnés de nombreuses complications psychiatriques — dépressions, accès maniaques, troubles anxieux ou du comportement avec agressivité, modifications de personnalité ou autre — reflet d’une part de la modulation délétère du système limbique par la stimulation et d’autre part de la sélection (et/ou de la prise en charge inappropriée) de patients ayant de graves antécédents psychiatriques.
De nos jours avec l’amélioration des critères d’inclusion et de l’expertise des investigateurs, ces complications sont moins fréquentes. De manière intéressante, les effets bénéfiques de la stimulation sur les troubles anxieux (dont les troubles obsessionnels compulsifs) et certains troubles du comportement suggèrent fortement que la modulation par la stimulation cérébrale profonde des circuits associatifs et limbiques des noyaux gris centraux — impliqués dans la régulation émotionnelle et le comportement — pourrait constituer une méthode d’avenir pour traiter des formes sévères et résistantes de certaines affections neuropsychiatriques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Key points |
Bilateral high-frequency stimulation of the subthalamic nuclei is now considered as the method of choice for the treatment of severe and advanced forms of Parkinson’s disease. The technique improves patients’ quality of life, disability, motor complications and allows the dose of dopaminergic treatment to be reduced.
The dramatic motor benefits provided by the technique were firstly accompanied by a number of psychiatric complications — depression hypomania or mania, anxiety disorders or behavioural disorders — reflecting both the deleterious effect of modulation of the limbic circuit and the (inapropriate) selection of patients with past history of severe psychiatric disorders.
Following a number of prospective studies, it is now considered that the rate of severe psychiatric side effects induced by deep brain stimulation is low, provided that the patients are well selected, the electrodes adequately placed and the postoperative follow-up appropriately performed. Intrestingly, the favourable effects of the technique on both anxiety disorders (particularly obsessive compulsive disorders) and some behavioural disorders (mainly repetitive behaviour), strongly suggests that deep brain stimulation-associated modulation of associative and limbic circuits —through the basal ganglia — might be the method of choice for the futur treatment of severe and medically refractory neuropsychiatric disorders such as Tourett’s syndrome, obsessive compulsive disorders and addiction disorders.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 38 - N° 9
P. 1335-1342 - septembre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?