Psychothérapies chez l'enfant. Indications, contre-indications, résultats. - 01/09/09
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Cet article de 1955, rédigé par des psychiatres-psychanalystes faisant autorité, nous montre quelles étaient leur opinion sur les psychothérapies chez l'enfant à cette époque. Ils écartent tout d'abord les méthodes strictement rééducatives, en avertissant du danger que constituent « les dispositions inconscientes des éducateurs ». Ils évoquent le choix nécessaire entre traitement de l'enfant, traitement des parents et la séparation éventuelle du milieu familial.
Enfin, ils bannissent l'application de psychothérapies à des sujets normaux, comme le proposent certains psychanalystes « comme madame M. Klein » ! Cela n'est, pour les auteurs, qu'une sorte « d'hygiène mentale ». À l'inverse, ils récusent les centres qui se limiteraient à une seule approche purement psychothérapique.
Ils évoquent ensuite les principales indications des psychothérapies selon l'âge de l'enfant :
- la première enfance - anorexie, troubles du sommeil, convulsions ;
- la deuxième enfance - anorexie, troubles sphinctériens, troubles du langage, colères, anxiété, toutes manifestations qui disparaissent spontanément le plus souvent si le milieu familial est tolérant ;
- la troisième enfance - troubles névrotiques, psychomoteurs et difficultés scolaires, qui sont souvent l'indication d'une psychothérapie prolongée ;
- la période pré-pubertaire, où les troubles divers du comportement font discuter une psychothérapie, mais où les indications sont très difficiles à poser ; on proposera une thérapie courte si ces troubles semblent révéler des conflits internalisés, alors que les troubles simplement réactionnels relèveront d'une psychothérapie institutionnelle ou de psychothérapie parentale ;
- enfin, la puberté, où anorexie et délinquance posent les problèmes les plus importants.
Les auteurs mettent en garde contre les excès d'indications systématiques de psychothérapie et contre, à l'inverse, un scepticisme trop réducteur. Ils soulignent deux points : la nécessité d'un examen clinique approfondi et complet préalable à l'indication et le souci de réserver la psychanalyse à des cas précis et limités.
L'estimation des résultats est, à cette époque, prématurée, mais les auteurs insistent sur le fait que ces psychothérapies analytiques sont susceptibles d'éviter l'installation de troubles graves par la suite.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Psychothérapie, Psychanalyse, Enfant, Anorexie, Délinquance, Instabilité, Dynamique familiale
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