Anesthésie du patient ambulatoire - 28/08/09


pages | 18 |
Iconographies | 2 |
Vidéos | 0 |
Autres | 1 |
Résumé |
Alternative à l'hospitalisation dite « traditionnelle » qui nécessite un hébergement, la chirurgie ambulatoire permet au patient de regagner son domicile le jour même de son admission après avoir bénéficié d'une intervention chirurgicale sur un plateau technique hospitalier. La chirurgie ambulatoire a fait l'objet depuis 1992 d'une réglementation précise. Cette modalité de prise en charge est réputée bénéfique en termes d'organisation du système de soins, de qualité des soins, de satisfaction des patients et elle est source de réduction du coût des soins. Les critères de sélection des patients pour la chirurgie ambulatoire sont d'ordres médicaux, psychosociaux et environnementaux. La plupart des pathologies ne contre-indiquent plus l'ambulatoire. Certaines doivent être cependant discutées selon la gravité de l'affection et compte tenu des risques potentiels associés. Il semble que l'influence de l'âge sur le devenir postopératoire ne soit significative qu'après 85 ans. Le risque d'hospitalisation non prévue étant dans cette population plus important, il faut en tenir compte lors de la programmation et en informer le patient et son entourage. La prémédication pharmacologique n'est pas systématique en chirurgie ambulatoire et réservée aux patients anxieux ou à l'enfant. La meilleure des prémédications réside dans le dialogue lors de la consultation d'anesthésie et dans la qualité de l'accueil. Malgré l'essor de l'anesthésie locorégionale, l'anesthésie générale représente encore 75 % des anesthésies pratiquées en ambulatoire. L'administration simultanée d'anesthésiques locaux, en infiltration ou par bloc périphérique, a pour objectif de réduire la morbimortalité périopératoire et le temps de passage en salle de surveillance postinterventionnelle (concept du fast-tracking). Le bénéfice de l'utilisation des morphiniques doit toujours être raisonné compte tenu de ses effets indésirables pouvant retarder la sortie. Toute sédation doit respecter les conditions optimales de sécurité et de surveillance. L'anesthésie locorégionale, bien qu'encore sous-utilisée, permet une réduction des nausées et des vomissements postopératoires, des coûts et une analgésie postopératoire efficace. La mise en place d'un cathéter nerveux afin de réduire la douleur postopératoire est possible. Pour l'aptitude à la rue, le score le plus utilisé actuellement est le PADSS ou le modified PADSS associé dans la pratique française aux recommandations de Korttila. Le taux de complications en chirurgie ambulatoire est très faible, les réhospitalisations non programmées se situent entre 0,26 % et 2,6 %. C'est en gynécologie et en urologie qu'est retrouvée la plus forte proportion d'admissions non programmées due essentiellement aux saignements ou aux douleurs non gérables au domicile.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Chirurgie ambulatoire, Douleur, Nausées et vomissements, Réglementation
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à ce traité ?