Traitement de l'alcoolodépendance - 10/08/09


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Résumé |
On retrouve en général des complications de l'alcoolodépendance chez 15 à 20 % des patients hospitalisés. Dans les services d'hépato-gastro-entérologie, les pathologies secondaires à une consommation excessive d'alcool sont encore plus fréquentes. Le syndrome de sevrage alcoolique survient à l'arrêt de la prise de boissons alcoolisées chez un patient alcoolodépendant physique, et ce jusqu'au dixième jour suivant cet arrêt. La fréquence de survenue des symptômes de sevrage est variable (13 à 71 %). Cette symptomatologie peut régresser ou se compliquer par un delirium tremens caractérisé par sa gravité avec une mortalité non nulle. Les benzodiazépines à demi-vie longue sont recommandées dans la prévention des complications du sevrage. Les drogues de choix recommandées sont le diazépam et l'oxazépam en cas d'insuffisance hépatocellulaire. Le score de sevrage de Cushman permet la surveillance des symptômes et d'alerter l'équipe médicale de leur aggravation. Il semble pertinent de recommander l'acamprosate dans le traitement associé de l'alcoolodépendance. Les psychothérapies ainsi que les groupes d'entraides sont nécessaires dans la prise en charge du maintien de l'abstinence.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Alcoolodépendance, Sevrage, Delirium tremens, Benzodiazépines, Score de Cushman
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