Exérèse totale du mésorectum et conservation de l'innervation autonome à destinée génito-urinaire dans la chirurgie du cancer du rectum - 01/01/98
Centre de chirurgie digestive, hôpital Saint-Antoine, 184, rue du Faubourg-Saint-Antoine, 75012 Paris France
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Résumé |
L'une des principales causes d'échec de la résection d'un cancer du rectum est la survenue d'une récidive locorégionale, observée dans 15 à 40 % des cas après exérèse conventionnelle. Après exérèse totale du mésorectum, Heald a pu abaisser ce taux à 4 %. Cette technique comporte également la préservation de l'innervation autonome à destinée génito-urinaire, qui comprend des branches du sympathique lombaire, dont dépend l'éjaculation, et des branches du parasympathique sacré, dont dépend l'érection. Ces branches fusionnent pour former de chaque côté le plexus pelvien latéral, d'où naissent les nerfs caverneux. L'exérèse totale du mésorectum est menée dans le plan qui sépare le feuillet pariétal du fascia pelvien en arrière, du feuillet viscéral en avant. Ce dernier forme l'enveloppe du méso et ne doit pas être ouvert sous peine de quitter le bon plan. Cette technique paraît devoir s'appliquer aux tumeurs pour lesquelles la marge de sécurité distale sur le méso est inférieure à 5 cm, ce qui correspond aux tumeurs du bas et du moyen rectum. L'autre condition est que la tumeur ne dépasse pas latéralement les limites du mésorectum, car la conservation de l'innervation autonome ne serait plus compatible avec une exérèse curative.
Plan
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