Operative risks of digestive surgery in cirrhotic patients - 02/07/09
Summary |
Digestive surgery in cirrhotic patients has long been limited to the treatment of disorders related to the liver disease (portal hypertension, hepatocellular carcinoma and umbilical hernia). The improvement in cirrhotic patient management has allowed an increase in surgical procedures for extrahepatic indications. The aim of this study was to evaluate the operative risks of such surgical procedures. Extrahepatic surgery in cirrhotic patients is associated with high mortality and morbidity. Emergency surgery, gastrointestinal tract opening (esophagus, stomach and colon), <30g/L serum albumin, transaminase levels more than three times the upper limit of normal, ascites, and intraoperative transfusions are the main risk factors for postoperative death. In Child A patients, the operative risk of elective surgery is moderate and surgical indications are not altered by the presence of cirrhosis. The laparoscopic approach should be recommended because of the potentially lower morbidity. In Child C patients, operative mortality is often higher than 40%; surgical indications must remain exceptional and non operative management has to be preferred. In Child B patients, preoperative improvement of liver function is mandatory for lower risk surgery.
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La chirurgie digestive chez le cirrhotique a longtemps été limitée au traitement des conséquences de la maladie hépatique (hypertension portale, carcinome hépatocellulaire, hernie ombilicale). L’amélioration de la prise en charge des cirrhotiques a permis une augmentation du nombre d’interventions réalisées pour des indications extrahépatiques. Le but de ce travail a été de faire le point sur le risque opératoire du cirrhotique dans ces indications chirurgicales. La chirurgie extrahépatique chez le patient cirrhotique est associée à des taux élevés de mortalité et de morbidité élevés. Une intervention en urgence, une intervention portant sur le tube digestif (œsophage, estomac, côlon), une hypoalbuminémie inférieure à 30g/L, des transaminases supérieures à trois fois la limite supérieure de la normale, la présence d’une ascite et l’existence de transfusions peropératoires sont les principaux facteurs de risque de mortalité postopératoire. Chez les malades Child A, le risque opératoire en chirurgie élective est modéré et les indications chirurgicales ne sont pas modifiées par la cirrhose. La voie d’abord laparoscopique doit être privilégiée car elle pourrait diminuer la morbidité. Chez les malades Child C, la mortalité opératoire dépasse souvent 40 % ; les indications chirurgicales doivent rester exceptionnelles et il faut privilégier les traitements non opératoires. Pour les malades Child B, il faut différer l’intervention et améliorer la fonction hépatique pour diminuer le risque opératoire.
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Vol 33 - N° 6-7
P. 555-564 - juin 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.