Diagnostic biologique de la maladie d’Alzheimer : avancées, limites et perspectives - 29/06/09
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Résumé |
Introduction |
En raison du vieillissement de la population, le nombre de patients atteints de formes sporadiques de la maladie d’Alzheimer est en continuelle augmentation, nécessitant le développement rapide de thérapeutiques nouvelles, d’autant plus efficaces que le diagnostic pourra être posé précocement.
État des connaissances |
Depuis une dizaine d’années, le dosage de plusieurs biomarqueurs a été proposé dans le liquide céphalorachidien et plus récemment dans le sang. Le peptide β-amyloïde neurotoxique et la protéine Tau représentent deux candidats intéressants. Cependant, plusieurs problèmes, non seulement d’ordre analytique mais aussi concernant l’interprétation biologique des variations observées, pourraient limiter leur utilisation. Les cellules périphériques telles que les plaquettes ou les fibroblastes cutanés, dans lesquels des anomalies du métabolisme de la protéine APP ont été mises en évidence, représentent une alternative prometteuse aussi bien pour l’étude des mécanismes moléculaires de la maladie que pour la validation préliminaire de cibles diagnostiques.
Perspectives et conclusion |
Les futurs marqueurs biologiques de la maladie d’Alzheimer seront d’autant plus pertinents qu’ils seront développés grâce à des bases fondamentales solides et qu’ils auront été validés sur les plans analytique et biologique. C’est l’utilisation conjointe des différentes approches disponibles qui pourra permettre d’atteindre cet objectif.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Introduction |
The increased prevalence of the sporadic form of Alzheimer’s disease (AD) has become a significant health issue in the elderly population. The need for early diagnosis is imperative because this, along with the development of novel therapeutic treatments, would permit the rapid and perhaps more efficient treatment of these debilitating disorders early on.
Background |
Over the last decade, the potential use of certain biomarkers in the cerebrospinal fluid (CSF), and more recently, in the plasma has been investigated. Among the candidates studied includes the neurotoxic amyloid β peptide and the Tau protein. However, although these two proteins have been clearly shown to be directly related to the pathophysiology of this disorder, it has proven difficult to establish a clear relationship between plasma or CSF levels of Aβ and Tau and the incidence and severity of AD in patients. This is due in part to differences in methodologies related to the detection sensitivity, as well as the variations in the biological data and consequent interpretation of the biochemical and biological data. Peripheral cells, in particular platelets and skin fibroblasts, could be an alternative solution as peripheral biological markers for the early diagnosis of AD. These cells are easily accessible from patients. Furthermore, they would provide a means not only to validate potential therapeutic strategies, but also to study the mechanisms involved in the development of AD, including APP processing.
Perspectives |
A combined strategy using both a fundamental mechanistic and an analytical approach of patient peripheral cells will allow the identification of new biological markers for AD, and hence permit immediate therapeutic strategies to be implemented.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Maladie d’Alzheimer, Marqueurs biologiques, Peptide β-amyloïde, Protéine Tau, Diagnostic
Keywords : Alzheimer’s disease, Biological markers, Amyloid β peptide, Tau protein, Diagnosis
Plan
Vol 165 - N° 6-7
P. 511-520 - juin 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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