Tumeurs hémisphériques intracrâniennes - 01/01/99
Franz Demasure : Praticien hospitalier
Hervé Roubertou : Chef de clinique des Universités, assistant des Hôpitaux
Hervé Deramond : Professeur des Universités, praticien hospitalier
Service de radiologie A (Pr Deramond)
Patrick Toussaint : Praticien hospitalier, service de neurochirurgie (Pr Le Gars)
Centre hospitalier universitaire, hôpital Nord, place Victor-Pauchet, 80000 Amiens France
pages | 37 |
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Résumé |
Les tumeurs intracrâniennes hémisphériques sont nombreuses, variées et dominées par les tumeurs d'origine gliale.
Leur pronostic est variable, dépendant du type histologique mais également de l'âge et de l'état clinique du patient.
Les techniques d'imagerie moderne prennent une place de plus en plus importante dans le bilan de ces tumeurs et ce à tous les stades d'évolution de la maladie. Actuellement, c'est l'imagerie par résonance magnétique (IRM) qui évalue le mieux le siège de la lésion, ses rapports avec les zones fonctionnelles (IRM d'activation cérébrale), et ses extensions.
Il est parfois possible, en IRM comme en scanographie, d'approcher le diagnostic étiologique de la lésion, c'est le cas par exemple de la tumeur dysembryoplasique neuroépithéliale (DNT), mais seule l'anatomopathologie permettra d'établir un diagnostic de façon formelle et c'est dire tout l'intérêt des gestes de biopsie en condition stéréotaxique.
Les développements de l'IRM (spectroscopie, IRM de diffusion et perfusion) permettent d'améliorer encore l'approche diagnostique et pronostique des tumeurs intracrâniennes. Les logiciels de reconstruction multiplanaire et tridimensionnelle facilitent la planification du geste chirurgical et sont le préalable de la neuronavigation.
Enfin, l'imagerie joue un rôle important en postopératoire dans l'évaluation du geste chirurgical et de la réponse au traitement. La plupart des équipes s'accordent pour reconnaître l'intérêt d'un scanner ou d'une IRM postopératoire immédiate (moins de 48 heures) et à 3 mois avec un suivi ultérieur fonction de l'histologie, de la localisation tumorale et de la qualité du geste chirurgical.
Plan
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